Le Point Abonnés. « Cela fait des années que nous nous efforçons de juguler ces conflits, il faut à présent s’employer à les prévenir et la Charte de l’ONU est le premier outil pour ce faire », a-t-il dit, précisant que le Koweït avait essayé en créant le Conseil de coopération du Golfe et en servant de médiateur pour régler des différends dans la région. À l’intention des organes d’information • Document non officiel. Il a ensuite réitéré son opposition au processus de Varsovie dont le format a été, selon lui, décidé de façon trop hâtive. Depuis la fin de la Société des Nations et la création de l’ONU, la trajectoire de la région est préoccupante et jonchée de risques de confrontation. Le ton est assez peu amène, ces derniers jours, entre les États-Unis et leurs alliés dans le golfe arabo-persique d'un côté, et l'Iran de l'autre. Le représentant du Qatar a souhaité une action urgente de la communauté internationale pour parvenir à la paix en Syrie, en Libye et au Yémen. Il a remercié les pays qui ont rejoint le processus de Varsovie et salué la volonté de la Roumanie et Bahreïn d’accueillir certains de ses ateliers de travail. M. JACEK CZAPUTOWICZ, Ministre des affaires étrangères de la Pologne, a déclaré que nous avons besoin d’une approche positive pour restaurer la paix et la croissance économique au Moyen-Orient. Il a indiqué que les colonies de peuplement israéliennes menacent les perspectives de paix et l’éventualité de la solution des deux États. Elle a notamment dénoncé l’ingérence iranienne dans les affaires intérieures de pays arabes. M. ZHAOXU MA (Chine) a déclaré que les ramifications de la situation au Moyen-Orient s’étendent bien au-delà des frontières des pays touchés, compromettant ainsi la paix et la sécurité régionales. Et ces conflits ont créé un terreau fertile à l’expansion de l’extrémisme et du terrorisme, ainsi que des conflits religieux, a-t-il déploré. Israël, a-t-il dit, attend avec impatience l’émergence d’un Sadate palestinien pour se joindre à nos mesures audacieuses. La cohabitation entre les deux peuples n’a réellement commencé à changer que lorsque le mouvement sioniste a fait main basse sur les habitations des Palestiniens. Il a également cité les conséquences de la stratégie américaine qui consiste à « diviser pour mieux régner », dénonçant notamment les déclarations « iranophobes » des responsables américaines. Notant que la sécurité au Moyen-Orient est indissociable de l’ordre mondial, le Ministre polonais a souligné que toutes les crises au Moyen-Orient ont des conséquences sur l’ordre économique et social mondial. « Étude de cas possible : Le golfe Arabo-Persique : un espace au cœur des enjeux contemporains. Mme KAREN PIERCE (Royaume-Uni) a noté que les conflits de la région puisent leurs racines dans la Première Guerre mondiale et la dissolution de l’Empire ottoman. Il a plaidé pour un plan de paix qui permette un État palestinien indépendant, souverain, contigu et viable, avec Jérusalem-Est comme capitale, vivant côte-à-côte avec Israël. Il a relevé que la question palestinienne reste au cœur des défis de la région. Au Yémen, l’ONU continue de fournir une assistance humanitaire désespérément nécessaire à la population, tandis que l’Envoyé spécial, M. Martin Griffiths, reste engagé dans la mise en application de l’Accord sur Hodeïda. L’UE regrette donc la nouvelle imposition desdites sanctions par les États-Unis et a assuré sur sa volonté de préserver le Plan d’action global commun, « un élément clef du régime de non-prolifération nucléaire » qui est de l’intérêt de tous. Il a dénoncé le tir d’un missile balistique d’une portée de 1 000 kilomètres le mois dernier et l’appui de 7 milliards de dollars accordé par l’Iran à des groupes terroristes, dont un soutien passé récemment de 6 à 30 millions de dollars par mois au Hamas. M. FERIDUN HADI SINIRLIOĞLU (Turquie) a rappelé que, pendant des siècles, les peuples du Moyen-Orient de l’Afrique du Nord avaient vécu dans la paix et l’harmonie, une réalité qui est tout autre aujourd’hui. Le Premier Ministre Harriri a confirmé la semaine dernière au Secrétaire d’État des États-Unis l’engagement du Liban à poursuivre le processus de négociations concernant les frontières terrestres et maritimes. On a vu la difficulté de gérer cette situation, a-t-elle commenté, ajoutant que  « nos efforts n’ont pas toujours abouti mais l’alternative serait pire ». Lycée - Offres Manuels Numériques Premium, Commander les manuels en version numérique, Licence d’utilisation des manuels (CC‑BY‑SA | CC‑BY‑NC), Manuels Numériques Premium pour le collège. « Investir dans la paix c’est renforcer les capacités des communautés locales de régler leurs différends », a-t-il insisté. La représentante a demandé à cet égard à l’ONU et au Conseil de sécurité de faire en sorte que soient appliqués les résolutions, les conventions de Genève et le droit international. Le représentant a souligné que, d’une manière générale, des pourparlers ne peuvent aboutir que si les parties sont prêtes à faire preuve de respect mutuel sur la base des principes de la diplomatie. Évoquant Israël et le conflit avec les Palestiniens, il a estimé que les États-Unis ont un rôle de facteur de stabilité à jouer. M. KACOU HOUADJA LÉON ADOM (Côte d’Ivoire) a relevé que la complexité des questions liées au Moyen-Orient et des menaces multiformes qu’elles suscitent imposent la recherche de solutions innovantes, à travers une action concertée des Nations Unies et des organisations régionales, ainsi qu’une coopération renforcée entre l’ensemble des pays de la région. Il nous faut des processus innovants pour résoudre d’anciens problèmes, et c’est pourquoi que nous avons, avec la Pologne, lancé en février le processus de Varsovie et ses ateliers pour traiter de toutes les questions pertinentes au Moyen-Orient. Il a estimé que la promotion de l’entreprenariat des jeunes, la lutte contre la corruption et l’accès à l’éducation étaient autant de clefs pour libérer le potentiel économique de la région, notant par ailleurs l’incertitude entourant les dynamiques qui y ont cours, maintien le Moyen-Orient sous le feu des projecteurs. Doc 5 –Le Golfe, un espace stratégique. L’ONU reste disposée à soutenir les efforts visant à permettre aux Palestiniens et aux Israéliens de vivre côte à côte et en paix, dans deux États démocratiques et à l’intérieur de frontières sûres et reconnues, sur la base des résolutions pertinentes des Nations Unies. Il a rappelé la promesse de l’UE de respecter ses engagements en vertu de l’accord, y compris en ce qui concerne la levée des sanctions pour le bien du peuple iranien. Il a énuméré les interférences américaines qui ont suivi en Iran comme « le soutien à Saddam lors de l’agression de Iran » ou encore l’attentat contre un vol commercial iranien qui avait fait 290 morts. Les agissements d’Israël sont illégaux au regard du droit international et constituent un des plus graves obstacles à la mise en place d’une paix globale au Moyen-Orient, a dénoncé le délégué. Il faut de toute urgence revenir à un processus facilité par l’ONU, a-t-il recommandé. La délimitation des zones économiques exclusives (ZEE) est aujourd’hui la principale cause de tensions entre les États en raison des ressources présentes dans ces zones et de la volonté de ces États de les exploiter.». Pour cela, a poursuivi le Ministre, il importe de respecter pleinement le droit international, notamment le droit international humanitaire qui est aujourd’hui foulé au pied en Syrie. Selon lui, le conflit israélo-palestinien n’a jamais été religieux. Le représentant de la Guinée équatoriale s’est, par ailleurs, inquiété d’une tendance aux changements de régimes par le biais d’ingérences extérieures. Il faut aussi concevoir des stratégies de désescalade, a-t-il ajouté, estimant que la recherche de solutions est une nécessité absolue lorsque le droit international est mis à mal. Pour l’Observateur, le problème n’est pas que les résolutions du Conseil de sécurité soient irréalistes, mais que l’on n’a jamais essayé de les mettre en œuvre. En ce qui concerne la Syrie, le représentant a dénoncé les crimes horrifiants du « régime brutal d’Asad » et les autres menaces dont pâtissent la population, ainsi que les crimes bien établis des organisations terroristes comme Daech, Al-Qaida et autres groupes affiliés, ainsi que le PKK et sa branche syrienne le PYD-YPG. Mme NASRIA FLITTI, Observatrice de la Ligue des États arabes, a souligné que les États arabes sont conscients de la nécessité de résoudre les crises au Moyen-Orient et d’atténuer les souffrances des civils, notamment des femmes et enfants. Le représentant a ensuite fustigé les milices soutenues par l’Iran qui continuent de détruire le Yémen et de menacer l’Arabie saoudite. Une stratégie collective serait préférable à une recette sur la base d’intérêts géopolitiques trop étroits, a-t-il dit. Il a aussi indiqué que l’armée israélienne avait intercepté, samedi soir, des terroristes qui prévoyaient une attaque. M. Gonzato a en outre appelé au respect du droit international humanitaire au Yémen et en Syrie, tout en insistant sur l’importance de processus politiques pour parvenir à la paix dans ces deux crises. Depuis juillet, a-t-il ajouté, l’Iran a bafoué ses engagements nucléaires et a continué l’enrichissement de son uranium, tout en poursuivant ses attaques contre l’Arabie Saoudite et en confisquant plusieurs pétroliers. Le groupe arabe a dès lors réaffirmé son rejet et sa condamnation du ciblage des villes et territoires saoudiens par des missiles balistiques. M. ALOMOUSH (Jordanie) a dit que le Moyen-Orient est l’otage d’intérêts politiques divers. Nous connaissons tous la solution, a-t-il insisté, mais certains ambassadeurs qui viennent ici vivent dans un monde de fantaisie et persistent à faire la sourde oreille. Il a appelé à faire face à la menace des armes de destruction massive avant d’appeler Israël à placer ses installations sous le contrôle de l’AIEA conformément à la résolution 487 du Conseil de sécurité. Elle a appelé la communauté internationale à trouver une solution durable à cette situation financière de l’agence. Doc 3 –Le Golfe Arabo-persique, entre tensions et ressources. L’UE est également disposée à œuvrer à la reprise des pourparlers concernant les questions en suspens et pour parvenir à une paix durable. Ce n’est que si tous les acteurs externes dépassent leurs intérêts étroits à court terme que l’on pourra progresser vers un Moyen-Orient vivant en paix et en sécurité. De même, a-t-elle ajouté, la puissance des jeunes est essentielle, comme l’a reconnu le Conseil dans sa résolution historique sur la jeunesse, la paix et la sécurité. Le Moyen-Orient est une toile complexe et une région fascinante dont les peuples méritent de vivre en paix et dans la stabilité, a-t-il affirmé. Il a mis en garde contre l’idée de provoquer un conflit religieux en Palestine, pointant notamment les « provocations » israéliennes à Jérusalem-Est, notamment sur l’esplanade des Mosquées. Une nouvelle expérience du manuel numérique avec des fonctionnalités innovantes et un accompagnement sur mesure. Des situations économiques variées (2018) 2. Mme KAREN VAN VLIERBERGE (Belgique) a estimé qu’il est crucial de développer une approche régionale et multidimensionnelle sur les questions relatives à la paix et la sécurité au Moyen-Orient. Depuis M. ANDREAS MICHAELIS, Ministre des affaires étrangères de l’Allemagne, a constaté que le Moyen-Orient a toujours été considéré comme une région instable. La proposition russe doit, quant à elle, pouvoir se concrétiser, grâce à un dialogue constructif.