Personnage qui rêve d'attention et d'importance jusqu'à en devenir maladif, voulant être conforté dans l'idée qu'il est quelqu'un de bien s'approchant dangereusement de la mentalité d'un incel. Que ce soit dans cette première vision du couple, sans amour, et pris au piège par le cadre familial, confronté à la mièvrerie hollywoodienne de la parfaite comédie romantique et musicale qui vend un amour passionnel et des messages aussi évasives et erronés que le concept de l'âme sœur, Kaufman vient à méchamment frapper sur l'industrie qui l'emploi mais pour laquelle il refuse d'œuvrer. Je veux juste en finir. En effet « Je veux juste en finir » est tellement assommant, opaque et interminable que...Le titre résume parfaitement mon sentiment vis a vis de ce film !Le moment que j'ai préféré, c'était le trajet en voiture. De plus, il faut reconnaitre que I'm Thinking of Ending Things est d'une noirceur et d'une opacité pouvant être parfois repoussante. Kaufman a fait le pari de s’éloigner d’un matériau d’origine qui jouait plus franchement la carte du thriller psychologique. 2020 13+ 2 h 14 min Drames. L'idée d'ailleurs de prendre un personnage féminin, qui plus est anonyme, pour en faire l'élément central prisonnier de cette mentalité complaisante et frustrée en devient d'autant plus parlant surtout lorsqu'elle se mêle à la représentation d'une relation toxique et vouée à l'échec.Il est d'ailleurs pas anodin que Kaufman décide de filmer en 4:3 pour asseoir l'enfermement de son personnage dans sa propre mentalité mais aussi celui du personnage féminin, prisonnière des fantasmes et attentes de Jake. Son film est un peu trop long et surtout trop verbeux notamment lors de la première séquence en voiture, une longue séquence de dialogues en champ/contre-champ qui ne se contente que de décalquer le roman de Iain Reid. je veux juste en finir Un road trip dans lequel Jake emmène sa petite amie pour lui présenter ses parents, qui vivent dans une ferme reculée. Le travail sur la composition est impeccable et Kaufman s'est suffisamment ne pas se montrer invasif pour laisser ses acteurs respirer, notamment Jessie Buckley qui est ici incroyable soutenue par un Jesse Plemons inquiétant et Toni Collette et David Thewlis tout deux jubilatoires. Dénonçant l'instrumentalisation d'un bonheur factice et vendu comme une vérité absolue à travers le regard d'un vieil homme usé par la vie, le cinéaste prend le contrepied habituel en disant avec beaucoup de douleurs que, non, le bonheur n'est pas pour tout le monde et qu'il n'est, comme beaucoup de ce qui est régit par les valeurs sociétales, réservé qu'aux privilégiés.Esclave des codes de beauté, de succès ou de rang social, le bonheur au même titre que l'amour n'est pas exclusif à tous et Kaufman s'intéresse à un personnage dénué de tout cela et qui se met à rêver sa vie alors qu'il contemple la possibilité d'en finir avec celle-ci. Une œuvre aussi cérébrale qu’angoissante.Retrouvez le meilleur de Télérama avec nos quatre newsletters : La Quotidienne, Télérama Sortir Grand Paris, Télérama Soirée (abonné) et Télérama Week-end (abonné),Films et séries sur Netflix : notre sélection. Avec : Jessie Buckley,Jesse Plemons,Toni Collette. Même si il se montre souvent d'une ironie pouvant être mordante, son cinéma reste régit par le souffle du désespoir et ce I'm Thinking of Ending Things ne fait pas exception étant lui-même une adaptation d'un roman particulièrement sombre.Dépeignant de prime abord ce qui semble être le délitement d'un couple à la manière d'un thriller psychologique dans un délire brillamment lynchien, Kaufman tisse en réalité un labyrinthe mental où se cache une thématique beaucoup plus effroyable et profonde, celle d'une société qui nous enferme dans des valeurs institutionnelles et de pensées qui conditionnent à se complaire dans son malheur. Une tempête de neige se lève et le voyage est rythmé par le bruit incessant des essuie-glaces et du vent. Genre: Drame, Thriller. Pourtant on ne peut qu'être admiratif devant la proposition radicale de Charlie Kaufman, qui signe une œuvre dépressive et déprimante en contre-courant totale avec la pensée hollywoodienne qu'il égratigne avec un ludisme jubilatoire.I'm Thinking of Ending Things est un film qui fait mal car c'est un film qui va en contradiction totale avec les concepts inculqués par la société qui nous pousse à avancer selon la promesse de jours meilleurs. Alors que les livres peuvent s’étendre sur des centaines de pages. Disponible sur Netflix. Il s'agit d'une adaptation cinématographique du roman du même nom de Iain Reid. Avec Jessie Buckley, Jesse Plemons, Toni Collette, David Thewlis. Je Veux Juste en Finir se charge de détailler une histoire horrible et existentielle qui remet en question le raisonnement qui sous-tend chaque aspect de la vie. Ici le cinéaste annonce que ces jours meilleurs ne viendront pas car il ne sont pas destinés à tous, un constat lucide et douloureux. Dans Je veux juste en finir, nous en sommes au tout début d’une relation. Avis sur Je veux juste en finir Critique publiée par Flaw 70 le 20 septembre 2020 Maître du méta et scénariste émérite, Charlie Kaufman s'impose depuis quelques années aussi comme un cinéaste passionnant allant toujours plus loin dans l'élaboration de ses concepts mais aussi dans la déconstruction de ceux que l'on inculque. Une jeune femme (Jessie Buckley) prend la route avec Jake (Jesse Plemons) pour visiter les parents de celui-ci, qui vivent dans une ferme isolée. Ça...Je veux juste en finir est le nouveau film de Charlie Kaufman. La forme en devient d'autant plus évocatrice et bascule dans une délicieuse étrangeté où Kaufman démontre l'étendue de sa maîtrise grâce à une mise en scène ingénieuse et techniquement irréprochable. Je veux juste en finir (I'm Thinking of Ending Things) est un thriller américain réalisé par Charlie Kaufman, sorti le 4 septembre 2020 sur Netflix France et Belgique francophone. Les films ont des limites de longueur, ce qui fait qu’un grand nombre de scènes et de thèmes sont laissés de côté dans le produit final. Je veux juste en finir de Charlie Kaufman avec Jessie Buckley, Jesse Plemons, Toni Collette et David Thewlis (U.-S., 2020, 2h14) les+lus [Vidéo] Déboulonnage de statues : Taubira répond à … Il use habilement de la forme du thriller pour lié cette vision du couple biaisé à la crise existentielle de son protagoniste montrant au final les limites de l'attente et du fantasme alors qu'il confronte sans détour l'aspect les plus toxiques de son personnage. Je veux juste en finir, de Charlie Kaufman (États-Unis, 2h14). Déconstruisant la dangerosité de ces attentes irréalisables, qui peuvent facilement broyées une vie, il montre les limites d'une société qui se base sur la reconnaissance comme forme de succès à travers le parcours mental de quelqu'un qui en recherche éperdument, prisonnier des valeurs et clichés qu'on lui a inculqué devenant lui-même le bourreau de son propre esprit. I'm Thinking of Ending Things en devient alors une œuvre paradoxale et vertigineuse par sa complexité où, malgré ses excès de zèles, Kaufman ne se laisse jamais broyé par la dualité de sa tâche parvenant à s'imposer comme un récit terriblement humain et déchirant tout en sachant avoir conscience de la limite de sa propre pensée. Le malaise s’installe… Dans “Je veux juste en finir”, le cinéaste Charlie Kaufman, génial scénariste de “Dans la peau de John Malkovich”, explore les tréfonds de l’âme humaine, la solitude et le regret. Je veux juste en finir (I’m Thinking of Ending Things, 2020) ou la disparition selon Charlie Kaufman. La photographie y est sublime et il use des genres avec une rare habilité passant du thriller pesant avec une mise en scène posée et anxiogène ou des moments plus légers et énergiques lorsqu'il bascule dans le musical lors d'une séquence finale impressionnante de savoir-faire. Les apparences sont trompeuses pour cette femme qui rejoint son nouveau petit ami – sur lequel elle a des doutes – pour un séjour dans la ferme isolée de ses parents. Mais après un détour surprise au cours duquel Jake abandonne son amie, la tension et la fragilité psychologique vont se mêler à la terreur pure.Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Liste des comédiens située après le générique de fin.https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Je_veux_juste_en_finir&oldid=174854302,Film américain dont la sortie est prévue en 2020,Article avec une section vide ou incomplète,Page pointant vers des bases relatives à l'audiovisuel,licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions,comment citer les auteurs et mentionner la licence,Scénario : Charlie Kaufman, d'après le roman,Production : Stefanie Apiazu, Anthony Bregman, Charlie Kaufman et Ian Reid.La dernière modification de cette page a été faite le 19 septembre 2020 à 22:40. Trailer. Maître du méta et scénariste émérite, Charlie Kaufman s'impose depuis quelques années aussi comme un cinéaste passionnant allant toujours plus loin dans l'élaboration de ses concepts mais aussi dans la déconstruction de ceux que l'on inculque. Dans ce film adapté et réalisé par Charlie Kaufman, un détour inattendu transforme une virée en voiture en un voyage terrifiant dans l’esprit fragile d’un couple. Mais après un détour surprise au cours duquel Jake abandonne son amie, la tension et la fragilité psychologique se mêlent à la terreur pure. Abordant le suicide avec une rare et douloureuse lucidité parlant d'une vie gâchée par les rêves et les attentes d'une société dont il est exclu, I'm Thinking of Ending Things évoque la possibilité d'une existence qui n'en vaut pas la peine en prenant la forme d'une conversation mentale où la clé est de savoir si oui ou non il faut en finir. Car I'm Thinking of Ending Things possède aussi quelques traits d'humour noir plutôt bien sentis.Mais il faut aussi reconnaître que Kaufman possède parfois un peu trop de liberté, la formule Netflix oblige, alors qu'il gagnerait ici à être un peu plus resserré. Je veux juste en finir est une œuvre assez inclassable qui n’est pas réellement divertissante, mais fait beaucoup réfléchir sur la vie. Je veux juste en finir. “Pierrot le Fou” sur Netflix : le plus romanesque des films de Jean-Luc Godard,Avec “Rifkin’s Festival”, Woody Allen s’abîme dans un énième triangle,Michael Lonsdale, mort d’un géant paisible du cinéma,“Criminal : Royaume-Uni”, sur Netflix, coupable d’être un exercice de style efficace mais frustrant,Sur Arte.tv, “18h30” : un an de petits riens qui nous bouleversent,François Lenglet déraille sur le vélo, BFMTV cultive l’omission,“On vous raconte…”, un magazine de société à regarder en famille sur France 4,BD pour ados : quatre mangas incontournables pour la rentrée,Philippe Meirieu : “Si on veut que les enfants aiment l’école, il faut que ce soit un lieu qu’ils habitent vraiment”.À Nation, il faut absolument tester les gâteaux de Tima Wone !Le Luberon, terre de créativité et d’amour fou pour Nicolas de Staël,Théâtre : “Le Quai de Ouistreham”, une adaptation sensible du récit de Florence Aubenas,Miossec : “Sans ‘La Fossette’, de Dominique A, aurais-je sorti mon album ‘Boire’ ?”,Les Goguettes, le groupe qui a mis en boîte nos angoisses confinées,“Honeysuckle Rose”, une leçon de piano érotique de Fats Waller à Joe Turner,“Projet Orloff”, le “24 heures chrono” de France Culture,Sur France Culture, tout, tout, tout, vous saurez tout sur le clitoris,Voici les dix meilleurs podcasts de la rentrée,BD : “Tanz !”, entrez dans la danse du New York des années 1950,Olivier Mak-Bouchard, auteur du “Dit du Mistral” : “La littérature me semblait inaccessible”.Rimbaud et Verlaine au Panthéon : une erreur de casting ?Liberté de la presse : le ministère de l’Intérieur joue les physios à l’entrée des manifs.Les cépages hybrides, salut de la vigne ?Élections américaines : One America News Network, la chaîne pro-Trump qui veut détrôner Fox News,En virée chez ses beaux-parents, le personnage de Jessie Buckley veut “juste en finir”….Une jeune femme et son petit ami rendent visite aux parents de celui-ci, dans une ferme reculée. Magistral.Une nouvelle décennie s'ouvre avec 2020 en espérant qu'elle soit aussi riche et intéressante cinématographiquement parlant que...Et vous, avez-vous apprécié la critique ?Rarement le titre d'un film s'est autant rapproché de mon état d'esprit durant son visionnage: je voulais juste en finir avec Je...J'ai fini ce film en me disant "WTF.. OK on sait pas trop à quoi s'en tenir mais la performance des acteurs, la réalisation,...Voici un film qui porte son titre à merveille! Car formellement, Je veux juste en finir nous embarque dans un voyage hors du commun, emprunt de poésie autant que d’épouvante. Directeur: Charlie Kaufman. Vu: 109. Il est susceptible de contenir des informations spéculatives et son contenu peut être nettement modifié au fur et à mesure de l'avancement du film et des informations disponibles s'y rapportant.Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (.Jake emmène sa petite amie avec lui pour la présenter à ses parents qui vivent dans une ferme reculée.