C'est un dieu tout-puissant mais inconnaissable pour l'homme, et dont le christianisme n'offrirait qu'une image approximative, car il s'agirait d'une entité universelle et libérée de toute religion. Écrit sur la plinthe d’un bas-relief antique,XXVII. Les luttes et les rêves : C'est le livre de la pitié et le premier pas vers la considération de la misère du monde.V. pour le dernier cas « elle était déchaussée, elle était décoiffée », I, 21.par exemple « tombe » comme substantif rime avec « tombe » comme verbe dans,https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Les_Contemplations&oldid=167444596,Page utilisant une présentation en colonnes avec un nombre fixe de colonnes,Portail:Littérature française ou francophone/Articles liés,Portail:Littérature française/Articles liés,licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions,comment citer les auteurs et mentionner la licence.I. Loin d'être emphatique, son vers est un oracle. aimons encore »,I. La joie, cette fleur rapide de lajeunesse, s’effeuille page à page dans le tome premier, qui estl’espérance, et disparaît dans le tome second, qui est le deuil.Quel deuil ? Le vrai, l’unique : la mort ; la pertedes être chers.Nous venons de le dire, c’est une âme qui seraconte dans ces deux volumes. La vie, en filtrant goutte à goutte à travers les événements et les souffrances, l’a déposé dans son cœur. En poursuivant la navigation vous en acceptez le fonctionnement,Rejoignez Babelio pour découvrir vos prochaines lectures.Le temps est à la langueur, à la réflexion, à la lecture évidemment, le temps de flâner dans nos piles de livres, de sortir à la lumière les recueils enfouis sous la poussière, l'oubli et soudain l'envie ! « Le poëme éploré se lamente ; le drame »,XXI. Les Contemplations est un recueil du souvenir, de l’amour, de la joie mais aussi de la mort, du deuil et même d'une certaine foi mystique. Les Contemplations est un recueil du souvenir, de l’amour, de la joie mais aussi de la Autrefois, Aujourd’hui. Les Contemplations, que Hugo fait paraître en 1856, sont à un double titre marquées par la distance et la séparation : parce que le proscrit qui, dans Châtiments, vient de fustiger Napoléon III, est en exil à Guernesey ; mais aussi parce que le recueil, en son centre, porte la brisure du deuil, et ses deux parties – « Autrefois », « Aujourd'hui » – sont séparées par la césure tragique de l’année 1843 où Léopoldine, la … Vois-tu, je sais que tu m'attends" Combien de fois n'ai-je pas eu ce célèbre poème en tête. Il est composé de 158 poèmes rassemblés en six livres. « Je payai le pêcheur qui passa son chemin »,XXIV. Unabîme les sépare, le tombeau.Les cookies nous permettent de personnaliser le contenu et les annonces, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Cela commence par un sourire, continue par un sanglot, et finit par un bruit du clairon de l’abîme.Est-ce donc la vie d’un homme ? Comment survivre à la mort d'un enfant ?Hugo transcende la douleur par la recherche de la lumière. Le poète est pour lui un voyant et un messager de l'infini.II. Si un auteur pouvait avoir quelque droit d’influer sur la disposition d’esprit des lecteurs qui ouvrent son livre, l’auteur des Contemplations se bornerait à dire ceci : Ce livre doit être lu comme on lirait le livre d’un mort.Vingt-cinq années sont dans ces deux volumes.Grande mortalis ævi spatium. Ma vie est la vôtre, votre vie est la mienne, vous vivez ce que je vis ; la destinée est une. C'est à mon sens, de loin, le livre le plus touchant et le meilleur passage des Contemplations, qui regorge de pièces fabuleuses, toutes simples, d'une sincérité désarmante, dans les souvenirs chers, tendres, en somme, exactement ce que je cherchais, et bien loin de ses constructions dantesques plus travaillées mais quelques fois moins réussies. La contrainte poétique est une manière de canaliser l'affect en coulant l'informel comme dans un moule de formes préexistantes ; le sonnet ou les structures rythmiques.Le poète évoque les moments heureux passés avec sa fille,Hugo montre aussi clairement son refus de la mort et ne cesse d’interroger Dieu quant au sens du décès de Léopoldine. C’est l’existence humaine sortant de l’énigme du berceau et aboutissant à l’énigme du cercueil ; c’est un esprit qui marche de lueur en lueur en laissant derrière lui la jeunesse, l’amour, l’illusion, le combat, le désespoir, et qui s’arrête éperdu « au bord de l’infini ». « Mes vers fuiraient, doux et frêles »,XVIII. Ce tragique événementbouleverse l’écrivain et influencera considérablement … I. Parlez-nous de nous, leur crie-t-on.Hélas ! L'âme en fleur : C'est le livre des amours, constitué de poèmes évoquant les premiers temps de son union avec.III. Homosum. « Aimons toujours ! On se plaint quelquefois des écrivains qui disent moi. printemps ! quand je vous parle de moi, je vous parle de vous.Comment ne le sentez-vous pas ? Traverser le tumulte, la rumeur, le rêve, la lutte, le plaisir, le travail, la douleur, le silence ; se reposer dans le sacrifice, et, là, contempler Dieu ; commencer à Foule et finir à Solitude, n’est-ce pas, les proportions individuelles réservées, l’histoire de tous ?On ne s’étonnera donc pas de voir, nuance ànuance, ces deux volumes s’assombrir pour arriver, cependant, àl’azur d’une vie meilleure. L’auteur a laissé, pour ainsi dire, ce livre se faire en lui. »,VI. Prenez donc ce miroir, et regardez-vous-y. « Le firmament est plein de la vaste clarté »,IX. Le souvenir, surtout, y prend une place prépondérante, puisque Victor Hugo y expérimente le genre de l' autobiographie versifiée. « Pure innocence ! Les Contemplations est un recueil de poésie de Victor Hugo, publié en 1856. La plupart de ces poèmes ont été écrits entre,Le livre s'organise en deux parties, respectivement intitulées.À première vue, le recueil semble organisé selon un ordre chronologique. Vertu sainte ! Sa fille meurt. A Lire et relire.Vous aimez ce livre ? La sensualité est soit discrète (comme dans la majorité des poèmes,Les poèmes de l’amour sont aussi des poèmes de la nature,Le poète exprime la nature et l'amour sous la forme de poèmes brefs, comme si Hugo cherchait plus à capter un moment fugitif qu’à donner une longue peinture de ses sentiments.Hugo choisit les vers pour raconter la traversée de son deuil, ceux-ci permettent de mettre en forme cette expérience douloureuse et de la dépasser. Autrefois / Aujourd'hui. C’est vers l’âge de 16 ans qu’ilécrit ses premiers poèmes. La mort de Léopoldine fait vaciller la foi de Hugo et sa confiance en Dieu,Quant au ton et au style de Hugo, sa langue et sa poésie se caractérisent par leur simplicité. Ceux qui s’y pencheront retrouveront leur propre image dans cette eau profonde et triste, qui s’est lentement amassée là, au fond d’une âme.Qu’est-ce que les Contemplations ? « J’aime l’araignée et j’aime l’ortie »,PAUCA MEÆ « Quand nous habitions tous ensemble »,VII. En marche : C'est le livre de l'énergie retrouvée où le poète expatrié va chercher de nouvelles raisons de vivre dans la méditation.VI. Hugo croit au caractère surnaturel de la poésie qui lui permettrait de traduire la voix de l'au-delà. Si vous continuez à utiliser ce site sans changer vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela. La plupart de ces poèmes ont été écrits entre 1841 et 1855, mais les poèmes les plus anciens de ce recueil datent de 1830. Babelio vous suggère. En 1843, sapremière fille Léopoldine, 19 ans, se noie dans la Seine. « J’ai cueilli cette fleur pour toi… ».Remarque : pour tous les poèmes sans titre, nous citons le numéro du livre en chiffre romain et le numéro du poème en chiffre arabe ainsi que le premier vers du poème.Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.Cf. Lequel de ces livres n'est pas de Victor Hugo ?Les cookies assurent le bon fonctionnement de Babelio. L'envie de lire, ces auteurs si lointains et pourtant si présents.Ce fut long, mais ça en valait la peine ! Ah ! Il est dédié à,À celle qui est restée en France (dernier poème).La dernière modification de cette page a été faite le 15 février 2020 à 13:33. Alors que ses premiers romans commencent à être publiés,il épouse à l’âge de 20 ans Adèle Foucher, avec qui il a 5 enfants. Ce n’est pas seulement l’intérêt de son art qui passionne cet esprit viril ; il contemple avec émotion, et décrit d’une plume tragique, avec d’inoubliables traits, les misères de tous les humbles. « Je sais bien qu’il est d’usage »,XXII. Pour bien comprendre un livre, on doit se souvenir d'une multitude d'informations : les personnages, leur passé, leurs intentions, leur vécu, puis les nuances, et toutes les actions secondaires qui s'entremêlent à l'action principale. « Ô souvenirs ! Oui, et la vie des autres hommes aussi. À quoi songeaient les deux cavaliers dans la forêt,VII. Mais Victor Hugo a faussé la date d'écriture de certains de ses poèmes. Il faut en déduire que l'ordre choisi est plus psychologique qu'historique.L’amour sensuel aussi est important. Au poëte qui m’envoie une plume d’aigle,XXII. C’est ce qu’on pourrait appeler, si le mot n’avait quelque prétention, les Mémoires d’une âme.Ce sont, en effet, toutes les impressions,tous les souvenirs, toutes les réalités, tous les fantômes vagues,riants ou funèbres, que peut contenir une conscience, revenus et rappelés, rayon à rayon, soupir à soupir, et mêlés dans la même nuée sombre. Nul de nous n’a l’honneur d’avoir une vie qui soit à lui. Bibliothèque gratuite avec plus de 1300 livres numériques (ebooks) d'auteurs célèbres et un espace auteur pour publier gratuitement vos propres oeuvres en ligne. Aurore : C'est le livre de la jeunesse évoquant les souvenirs de collège du poète, ses premiers émois amoureux et ses premières luttes littéraires.II. « Pour l’erreur, éclairer, c’est apostasier »,XIX. C’est ce qu’on pourrait appeler, si le mot n’avait quelque prétention, les Mémoires d’une âme. « Elle était pâle, et pourtant rose »,IX. »,XII. « Elle était déchaussée, elle était décoiffée »,II. L'angoisse alterne encore avec l'espérance mais c'est finalement l'espérance qui l'emporte.À celle qui est restée en France : Épilogue composé de huit sections. aurore ! Les mêmes rimes reviennent d’un poème à un autre,En 1853 ont lieu les séances de tables tournantes chez.Le dieu de Hugo n'est ni tout a fait impersonnel, ni tout à fait anthropomorphe : il serait plutôt la voix de la conscience, une forme intime et vivante de loi morale. Nous partageons également des informations sur l'utilisation de notre site avec nos partenaires de médias sociaux, de publicité et d'analyse, qui peuvent combiner celles-ci avec d'autres informations que vous leur avez fournies ou qu'ils ont collectées lors de votre utilisation de leurs services.Les paramètres des cookies sur ce site sont définis sur « accepter les cookies » pour vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. insensé, qui crois que je ne suis pas toi !Ce livre contient, nous le répétons, autant l’individualité du lecteur que celle de l’auteur. Victor Hugo est né en 1802 à Besançon et mort en 1885 à Paris.Probablement une figure des plus célèbre de la littérature française, il s’estillustré dans le roman, la poésie et le théâtre. La poésie est sous sa plume une épopée teintée de mysticisme. Écrit sur un exemplaire de la « Divina Commedia »,XXI. Au bord de l'infini : C'est le livre des certitudes. BILAN DE LECTURE DU LIVRE I AURORE. Lorsqu’on observe les dates d’écriture des 7 poèmes lus dans ce premier livre, telles que les révèlent les manuscrits de Victor Hugo (colonne de droite du tableau), on constate qu’elles s’échelonnent entre 1842 et 1855. Lui-même il a sa large part de misère et de deuil. LES CONTEMPLATIONS. Qu’est-ce que les Contemplations ? Sans doute à cause d'une de mes professeurs de français qui était amoureuse du génie de.Un soir de ce décembre quand il pleuvait très fort et que le vent menaçait d'arracher la maison.Ce n'est pas un simple recueil de poésies mais l'histoire d'une vie, en deux chapitres . Il y règne une ambiance fantastique et surnaturelle, traversée de spectres, d'anges et d'esprits qui apportent des révélations au poète. « Le poëte s’en va dans les champs… »,IV. Les Contemplations, Livre premier VII. Je suis enfin venue à bout de ce recueil, de ce pavé de,Ce cher Avril, toujours symbole du printemps bucolique et poétique, fut pour moi le moment où ma mère, à la lecture du magnifique début du poème "À Celle qui est restée en France", m'interpella, émue, pour me rappeler à mes devoirs : "Fils hugolien, tu dois absolument lire,"Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai. Ce sont, en effet, toutes les impressions,tous les souvenirs, toutes les réalités, tous les fantômes vagues,riants ou funèbres, que peut contenir une conscience, revenus et rappelés, rayon à rayon, soupir à soupir, et mêlés dans la même nuée sombre.