En effet, même si ce nombre peut augmenter sensiblement si l'on tient compte des nombreuses femmes d'ouvriers qui travaillent chez elles "à temps perdu", la simplification de fabrication réduit significativement les coûts et le temps de production, nécessitant dès lors moins de main d'œuvre[22]. Mais à partir de 1889, la tendance s'inverse à Besançon : la mécanisation fait son apparition petit à petit[17]. Les Lip, l'imagination au pouvoir est un documentaire réalisé par Christian Rouaud, sorti au cinéma en 2007[67]. Nous pensons réellement qu’aujourd’hui nous devons agir localement. Constituant les deux tiers de l'effectif national de l'horlogerie, on les trouve principalement dans le Haut-Doubs, à la frontière de la Suisse ou dans les environs ainsi que quelques-unes dans la capitale comtoise[47]. L'entreprise Zenith de Bregille était une filiale du groupe Zenith originaire du Locle, en Suisse[60],[23]. Prix du neuf Rolex, Richard Mille, Audemars Piguet, Jaeger-LeCoultre, Seiko, Panerai, Omega, Jaeger-LeCoultre, IWC, Tudor, Breitling… Retrouvez ici les prix de plus de 30 maisons parmi les plus grandes marques de montres, qu’il s’agisse de montres de luxe ou de montres abordables et de montres suisses, japonaises ou françaises. À noter qu'en 1905, une polémique éclate dans la ville à cause de la concurrence jugée déloyale des fonctionnaires (facteurs, instituteurs, douaniers, gardes champêtres...) qui sont sollicités par les fabriques de montres pour vendre des produits horlogers, ce qui désavantageait fortement les commerçants en horlogerie de Besançon[26]. La concurrence des fonctionnaires est à double point de vue désastreuse pour nous ; d'abord par l'ampleur qu'elle a prise ces dernières années où il n'existe plus une seule commune de France qui n'ait un facteur, un instituteur, un douanier, un garde-champêtre qui ne la pratique avec plus ou moins de succès et en second lieu, à cause des conditions exceptionnellement favorables où elle s'exerce. Bloch-Geismar et Cie qui possédait des ateliers de monteurs de boîtes dans la ville, et qui a ouvert une véritable petite usine produisant des montres de A à Z, sans recours au travail en famille[17]. Outre les nombreux ouvrages revenant sur l'histoire de l'horlogerie dans la ville mais aussi sur le conflit Lip, des éléments architecturaux soulignent l'importance de cette industrie pour la région. Aujourd'hui, l'horlogerie franc-comtoise représente 89 établissements, 2 119 emplois salariés, 2 % des effectifs industriels de la région, 60 % des effectifs nationaux du secteur (bien qu'on note une baisse de 29 % des emplois salariés de 2000 à 2005, avec 900 emplois en moins entre ces deux dates), et 85 % des entreprises comptent moins de 50 salariés[47]. Une histoire de l'horlogerie, vue de Suisse. La capitale comtoise possède depuis 1801 un petit atelier d’apprentissage de l’horlogerie pour garçons, connu sous le nom de d'Œuvre de Saint-Joseph et situé dans le quartier de Battant[3]. Dates des mini - stages. Partez à la découverte du Grand Besançon, du Pays Loue-Lison, du Haut-Doubs, du Pays de Montbéliard, du Doubs Central ou Pays horloger. » En 1807, une montre à gousset est offerte à Napoléon Bonaparte par la communauté juive de Besançon[13]. Il faudra attendre la Troisième République pour que l'horlogerie y connaisse une forte progression : 5 600 pièces en 1847[14], 100 000 en 1854[14],[6], 200 000 en 1860[14], 373 138 en 1869[14], 395 000 montres en 1872[15],493 933 en 1882[14], puis 501 602 en 1883[15]. À cette occasion un artisan horloger lui offre une montre au nom du consistoire israélite dont il est le président. Cette entreprise était installée 6 rue des chambrettes (rue Pasteur) puis 9 rue de Lorraine, dans le quartier des ateliers d'horlogerie, L'entreprise Lip est depuis longtemps, associée à l'industrie horlogère de la ville. Aussi, le développement des centres horlogers de l'Extrême-Orient et la concurrence acharnée de la Suisse mettent Besançon encore plus en difficulté[8]. On peut citer des entreprises connues mondialement, tel que les marques Lip, Yema, Zenith ou encore Maty, mais aussi de plus petites usines composées d'ateliers employant quelques dizaines d'ouvriers au maximum. La Fédération Française de Ski vous propose de regarder sur FFS TV le live des étapes de Coupe d'Europe de Slalom Géant, de Slalom mais aussi le Ladies Night Tour, épreuves freestyle. Le lycée fut construit entre 1923 et 1933 dans le quartier de la Grette-Butte[11]. Un observatoire chronométrique, inspiré de ceux de Genève et de Neuchâtel est alors orchestré par l'architecte Étienne-Bernard Saint-Ginest[19]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'hiver, il regagne son village, son atelier, son établi et prépare la saison suivante [...]. Des ateliers de production d'un nouveau genre apparaissent dans la capitale comtoise, comme l'entreprise MM. En 1962, trois entreprises dépassent les mille employés : les firmes horlogères Lip[32] et Kelton-Timex, et l'usine textile de la Rhodiacéta[33]. Lors de l'Exposition de Philadelphie en 1877, les Suisses comprennent que les progrès réalisés par l'horlogerie américaine pourraient les mettre en difficulté, et ils commencent aussitôt à réformer leurs outils pour se mettre au goût du jour et rester compétitifs[17]. Ces liens avec le milieu ouvrier suisse s’avéreront, socialement et politiquement, déterminants quant au projet de Commune de Besançon fomenté en 1871. L'abandon des taux de change fixe en 1973, ce qui aboutit à une forte hausse du franc suisse face au dollar américain. "L'économie genevoise de la Réforme à la fin de l'Ancien Régime, L'histoire des automates et de l'horlogerie, Université de Paris VIII. La crise des années 30 à Besançon, page 34 à 53. L'horlogerie existe en région Franche-Comté depuis la fin du XVII e siècle, notamment grâce à l'horloge comtoise.En effet, cette horloge à pendule fabriquée particulièrement à Morez et à Morbier dans le Haut Jura est considérée comme l'une des industries typiques de la région, avant que la fabrication industrielle ne s'arrête au début du XX e siècle [1]. Au cœur de l’horlogerie française. D'autres atouts comme la qualité de vie et le patrimoine, ou encore la situation sur l'axe Rhin-Rhône, structurant à l'échelle européenne, permettent à Besançon, au début du XXIe siècle, de prendre un nouveau départ. Mais elle quittera, elle aussi, Bregille, avant qu'en 1994 le bâtiment ne devienne un palais de justice provisoire en raison des travaux réalisés dans l'ancien tribunal, puis une annexe du conseil régional[23]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Puis les années 1970 vont mettre fin à cette épopée mythique, les grandes entreprises étant en crise à la suite du choc pétrolier. Certes, la ville dispose depuis 1881 d'un atelier de montage de boîtes d'or, né de la fusion de maisons particulières et pourvue d'un outillage complet et moderne à l'instar de la Suisse et de l'Amérique, mais cette fabrique des boîtes ne concerne qu'une partie indépendante du mouvement horloger, et non les montres en elles-mêmes[17]. Aux alentours de Allemagne se trouvent des pays tels que Luxembourg, Pays-Bas & République Tchèque. Cependant, apparaît en 1907 l'Union ouvrier de la boîte de montre, rassemblant les monteurs de boîtes ainsi que les fabricants de pendants[28]. Elle fut implantée dans la capitale comtoise pour fabriquer des pièces de montre et employait jusqu'à 150 personnes dont une bonne partie habitait le quartier[23]. Jacques Borgé et Nicolas Viasnoff, Archives de la Franche-Comté, 1996, page 161 (, « Depuis quelques années, cette concurrence a pris des proportions désastreuses, qui tiennent à ce qu'aujourd'hui tous les petits fonctionnaires sont sollicités par des fabriques de leur servir d'intermédiaires auprès du public. Or il se trouve que ces entreprises frontalières attirent beaucoup d'horlogers franc-comtois qualifiés notamment à cause des salaires plus intéressants[47] ; ce petit exode a de grandes répercussions sur la tradition horlogère locale, qui tend de plus en plus à disparaître et déjà fortement fragilisée depuis plusieurs décennies avec la crise que connait le secteur[47]. Un témoignage rapporte l'existence de ce petit atelier dès les années 1800 ; celui-ci deviendra l'un des plus grandes fabricants français de montres[13],[12] : « En 1800, le futur empereur qui n’est encore que premier consul est de passage à Besançon. À la fin du XIXe siècle, une des plus belles pièces d'horlogerie de la ville est achevée : il s'agit de l'horloge astronomique de Besançon. Il porte un nom qui, amputé de sa seconde syllabe, est aujourd'hui le plus populaire de l’industrie horlogère. Aussi n'est-il pas téméraire d'affirmer qu'aujourd'hui, un tiers des montres qui se vendent en France le sont par l'entremise des horlogers patentés. Bibliographie franc-comtoise 1980-1990, page 52. Provence-Alpes-Côte d'Azur. Enfin le reste de la profession (graveurs, ciseleurs, guillocheurs, émailleurs...) avait lui aussi son propre syndicat, créé en 1909[28]. Jacques Borgé et Nicolas Viasnoff, Archives de la Franche-Comté, 1996, page 33. Ainsi, un grand nombre d'entreprises franc-comtoises réalisant la plupart des composants horlogers (boîtiers, cadrans, mouvements, verres, aiguilles, couronnes et bracelets) le font pour des marques suisses bénéficiant d'une image de qualité reconnue mondialement[47]. Après avoir très sérieusement étudié la question, j'ai acquis la conviction que rien ne s'opposait, dans notre pays, à ce que la création d'un certain nombre d'ateliers de fabrication partielle pût remplacer avantageusement le travail de fabrique, tout en présentant sur ce dernier l'immense avantage de disperser les capitaux (ne pas mettre les œufs dans un même panier), et d'encourager leur placement sous forme de petites commandites faciles à surveiller, plus sûres et d'un meilleur rapport que les actions d'une grande usine. Et bien qu'aujourd'hui le nombre d'ateliers soit faible et ne représente que 89 établissements et 2 119 emplois salariés dans toute la région, Besançon garde néanmoins des traces indélébiles de ce riche passé. Ainsi, selon la chambre de commerce, Besançon contribuait en 1880 pour 90 % de la production horlogère française et comptait environ 5 000 ouvriers spécialisés dans ce secteur, et pas moins de 10 000 ouvrières y travaillant à temps perdu[15]. Ils sont spécialisés dans production de montres pour hommes, femmes et enfants [64]. L'extension du bâtiment continue dans les années 1950 et 1960, et en 1962 l'École Nationale d’Horlogerie fête son centenaire avec le général De Gaulle et Jean Minjoz, qui dira : « C’est en grande partie à l’École d’Horlogerie que Besançon doit son développement industriel aujourd’hui » ; un timbre commémoratif est émis[11]. La Route des Communes du Doubs, Éditions C'Prim, 386 pages, 2010, page 78. L’École municipale d’horlogerie est régie de 1912 à 1944 par un personnage marquant : Louis Trincano, ancien élève diplômé de l’école devenu fabricant d’horlogerie dans la ville et secrétaire du syndicat de la fabrique, qui obtiendra la nationalisation définitive de fait de l’établissement en 1921[11]. Le savoir-faire horloger, vieux de plus de deux siècles, est mis en valeur par la reconversion dans les microtechniques, la mécanique de précision et les nanotechnologies au niveau européen, et dans le domaine spécifique du temps-fréquence à l'échelle mondiale. Les savoir-faire en mécanique horlogère et. Les savoir-faire en mécanique horlogère et mécanique d'art (avec la France) (2020), Les techniques artisanales et les pratiques coutumières des ateliers de cathédrales, ou "Bauhütten", en Europe, savoir-faire, transmission, développement des savoirs, innovation (avec 4 pays) (2020). Le logo de la marque témoigne aussi de cet ancrage, de cette passion pour la navigation et les voyages. Par la suite l'atelier familial déménage à Morteau, et à la veille de la Première Guerre mondiale l'entreprise se spécialise dans les produits horlogers de guerre[56]. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. En devenant en 1978 le Lycée technique d’État Jules Haag, puis en 1987 le lycée polyvalent Jules Haag, l’école d’horlogerie qui véhicule sa riche culture technologique s’aligne sur les autres lycées bisontins, eux aussi polyvalents, dans sa fonction d’enseignement général, mais il garde une certaine coloration qui le distingue des autres[11]. Aussi n'est-il pas surprennent que des marchandises livrées dans ces conditions le soient le plus souvent à des prix avantageux que ceux qui sont généralement pratiqués par les véritables commerçants. Des manufactures de mouvements fabriquant mécaniquement des pièces motrices sont créées, réduisant ainsi de manière radicale le temps de fabrication des montres franc-comtoises et la main d'œuvre[17]. Il porte un nom qui, amputé de sa seconde syllabe, est aujourd'hui le plus populaire de l’industrie horlogère. De nombreux autres petits ateliers d'horlogerie existaient notamment dans le secteur de Bregille[62]. L'horlogerie existe en région Franche-Comté depuis la fin du XVIIe siècle, notamment grâce à l'horloge comtoise. Pendant plus de trois siècles, cette horloge, simple et robuste, rencontre un grand succès : à son apogée, la production atteint les 150 000 pièces par an dans les années 1850[1]. C'est un nouveau regard qui est alors porté sur ces salariés ne vivant pas une époque glorieuse comme pour la lutte précédente, mais une amère répression[69]. La crise pétrolière de 1973 correspond pour Besançon au début d'une crise économique dévastant son industrie et venant brusquement mettre fin à son essor fulgurant. [...] Il est l’ancêtre de tous les Lip qui, d’une petite entreprise de quinze personnes installée en 1867 par Emmanuel Lipmann dans la Grande Rue à Besançon, firent la plus puissante des manufactures françaises. Elle est composée de 30 000 éléments et présente 122 indications toutes interdépendantes dont : heures, dates, saisons, durée du jour et de la nuit, heures à 20 endroits du monde, nombres d'éclipses lunaires et solaires, signes zodiacaux, date de Pâques (épacte), dates et heures des marées, heure solaire, solstice[24]... Il a fallu deux ans de travail puis trois ans d'améliorations à son édification[24]. Annuler ... L'ART DE L'HORLOGERIE. Mais la crise du quartz viendra mettre en danger l'entreprise[54], qui connut de nombreuses difficultés et dut licencier une bonne partie de ses salariés : en 1985, il ne reste que 1 400 salariés[55]. Fils de Lip est un film documentaire réalisé par Thomas Faverjon en 2007, racontant l'histoire du deuxième conflit Lip à travers les témoignages des « sans voix » (tous ceux qu’on n’a jamais entendus[69]). Un atelier familial apparaît dans les années 1800 : il s'agit de Lip, fondé par le bisontin Emmanuel Lipmann[12]. D'autres syndicats patronaux existaient, comme le syndicat des patrons monteurs de boîtes en or, celui des patrons monteurs de boîtes en argent, celui des patrons décorateurs ou encore le Comité de défense des fabricants d'horlogerie du Doubs et Territoire de Belfort[29]. Nous représentons de grandes marques de luxe dans les domaines de la parfumerie, l’horlogerie, la maroquinerie, la joaillerie, les cosmétiques et les cigares avec lesquels le Groupe a débuté. Les études commenceront en 1865 avec un programme d'enseignements théoriques accompagnant la formation professionnelle, mis en place avec soin par Georges Sire, docteur es sciences[11]. Le curé de l’époque déclare : « Paul, cette horloge tu vas la faire ! En 1795, on compte mille horlogers dans la ville[9], et à la fin de l'Empire environ 1 500 Suisses habitent la capitale comtoise dont 500 travaillant exclusivement dans l'horlogerie et produisant environ 20 000 unités par an, avant que cette communauté ne soit peu à peu remplacée par de la main d'œuvre locale[6]. En 1929, l'usine déménage à Besançon ; la marque connaît alors un essor et produit jusqu'à 100 000 montres en 1983[56]. La Maison Birks vous invite à entrer dans le monde somptueux de l’horlogerie fine. Ceci est vrai pour tous les ouvriers en général, et c'est vrai surtout pour notre ville de Besançon, dans laquelle l'industrie horlogère a été poussée, en ce qui concerne la division du travail et l'exercice de l'industrie familiale, plus loin que partout ailleurs. Des prospectus savamment rédigés font miroiter à leurs yeux le peu de difficultés qu'il y a à placer dans leur entourage des montres et des bijoux généralement de bas prix. Mais il est une chose sur lequel le présentateur de France 3 est très secret : sa vie privée. Un nouveau CDI a également vu le jour, ainsi qu'une cafétéria et un espace pour les professeurs[11]. De plus, l'administration française perçoit des droits d'essai et de contrôle sur des boîtes non travaillées, non polies et non gravées, alors qu'à la proche frontière suisse ces droits ne sont perçus que sur les produits finis, donc allégés par les gravures[14]. En près de vingt ans, la ville perd donc près de 10 000 emplois industriels et ne semble pouvoir s'en relever que difficilement. Après la fin des faveurs accordées aux immigrés suisses, la plupart d'entre eux regagnèrent leur région natale ou verront leurs entreprises tomber en faillite, comme c'est le cas de Mégevand qui mourut dans la misère en 1814[3]. Aussi, le salon Micronora qui a lieu tous les deux ans à Micropolis participe à l'influence bisontine sur les microtechniques dans le monde entier[46]. La ville abrite la première fabrique de montres françaises en 1874, avec une production atteignant les 395 000 pièces cette année-là, représentant une part de 12 % de la production mondiale totale de montres[16]. Située dans le quartier de Montrapon-Fontaine-Écu, l'usine Dodane est, de par sa grande homogénéité architecturale, un témoignage pertinent de l’activité horlogère bisontine[57]. Lorsque la ville de Besançon a perdu sa vocation horlogère, elle a atteint une dimension de capitale des microtechniques, le lycée Jules Haag participant à cette évolution[11]. Retrouvez en direct les épreuves de la FIS en France et profitez du ski depuis votre salon ou votre mobile. Située dans la cathédrale Saint-Jean, cette horloge astronomique construite par Auguste-Lucien Vérité à la fin du XIXe siècle, est considérée comme un chef-d'œuvre du genre[24]. Cependant l'entreprise semble être sortie de la crise, celle-ci prévoyant même d'embaucher quelques personnes[54]. Le montage des montres utilise encore trop le travail manuel par rapport aux concurrents, et l'usage de machines reste quasi inexistant dans la ville[17]. C’est un personnage de roman qui porte calotte de velours et barbe abondante. A l’inverse, la Suisse enregistre son plus important déficit sur le poste des véhicules (-13,6 Mds CHF). En 1923, est lancé le projet de construction d'un nouvel établissement, soutenu notamment par Monsieur Labbé, directeur général de l’Enseignement technique, qui est en visite à Besançon l'année suivante[11]. L'objectif est d'associer deux fonds de collections municipales : le premier, grâce au musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon qui possède des montres, des cadrans solaires, des sabliers[8]... et le deuxième grâce au fonds réuni par le musée d'histoire (possédant des tableaux, des gravures...) complété dans les années 1980 par la création d'un département d'histoire industrielle, qui attire de nouvelles collections d'horlogerie[8]. L’École Nationale d’Horlogerie de Besançon est officiellement inaugurée le 2 juillet 1933, par le Président Albert Lebrun[11]. Par la suite, la production baissera et n'atteindra que 220 000 montres en 1990, puis 100 000 en 2000 avant de faire moitié moins en 2005[52]. La ville produit jusqu'à 90 % des montres françaises en 1880, et malgré une crise dans les années 1890 et 1900, le secteur horloger se relève et poursuit sa croissance. Avec plus de 30 000 bijoux et montres référencés, nous vous proposons le plus large catalogue disponible sur internet afin que vous trouviez à coup sûr le bijou que vous recherchez. L'entreprise Action Horlogerie est horloger depuis 1961. La ville comporte en effet des indices sur son long passé horloger : l'horloge de la gare Viotte haute d'une dizaine de mètres ainsi que de nombreuses horlogers disséminées un peu partout, principalement dans le centre historique ; aussi, il n'est pas rare de voir des compositions florales dans la cité, formant des horloges. Grâce notamment aux lois de décentralisation de 1982, la ville passe d'une vocation industrielle à celle d'un centre tertiaire. Les premiers horlogers combiers apparaissent au début du XVIII e siècle. https://www.linternaute.com/science/invention/inventions/467/montre-a-quartz.shtml, http://ouestfrance.cd-script.fr/opdf/1934/08/12/49/1934-08-12_49_01.pdf, La contribution des savants et horlogers suisses aux progrès de la chronométrie ː la dynastie des Liechti de Wintertour, horloger de 1489 à 1857. Ce sont des artisans du fer - couteliers, armuriers. Créée en 2010, la bijouterie en ligne Ocarat est l'e-shop des amoureux des bijoux, de la joaillerie et de l'horlogerie. Respirez à pleins poumons une nature préservée où se conjuguent rivières, lacs, sources monumentales, forêts, vallées, grottes et gouffres. Listes du patrimoine culturel immatériel de l'humanité : Joaillier et horloger, deux professions sur un même marché, Le développement de l'établissage dans les montagnes du Jura, Les colonies horlogères à Constance et Constantinople, L'essaimage, tardif, à une petite partie de la France. Changer de région. Cette entreprise a été plusieurs fois lauréate du CETEHOR (Centre Technique de l'Industrie Horlogère), avant de disparaître avec la concurrence des pays émergents[62]. On choisit le site de l’Avenue Villarceau dans le quartier de la Grette-Butte, et les travaux sont confiés à l’architecte Guadet, qui construit ainsi le futur lycée Jules Haag[11]. L'usine des horlogeries Dodane, le musée du Temps, l'horloge monumentale de la gare Viotte ou encore l'École d’Horlogerie de Besançon, devenue une institution reconnue à l'échelon national, en témoignent, de même que des entreprises telles que Lip, Yema, Zenith ou encore Maty qui comptent parmi les noms emblématiques de l'horlogerie bisontine. ». Bibliographie franc-comtoise 1980-1990, page 52. L'entreprise René Blind fut quant à elle créée et exploitée de 1955 à 1965 rue du Funiculaire à Bregille[62]. Charlers Wetzel, Gérard Blondeau, Lamoureux[62]... Il existait également autour de l'activité horlogère des entreprises spécialisées dans les articles associés aux montres, comme Georges Pargemin qui fabriquait des bracelets en cuir, ou encore la bijouterie M. Matille créée en 1920 ayant employé jusqu'à une dizaine de salariés[62]. Le travail, distribué dans un certain nombre de petites unités, pourra bénéficier des perfectionnements apportés dans l'outillage, tout aussi bien qu'une grande usine et même mieux dans certains cas. La cité garde un rôle prépondérant dans l'horlogerie jusqu'à la crise des années 1930 et se reprend avant la Seconde Guerre mondiale, mais le secteur a diminué sa part d'activité de manière non négligeable après la fin de ce conflit. Qu’elles soient esthétiques ou techniques, les innovations horlogères de Longines ont érigé le sablier ailé de la marque en un véritable emblème du savoir-faire horloger suisse et de l’élégance. Pour preuve, un compte-rendu de la chambre de commerce de 1880 : « Les outils-machines d'une certaine puissance sont peu employés (à Besançon) ; ils n'ont pas été jusqu'ici jugés indispensables aux progrès de l'industrie horlogère. Pourtant en 1970, l'entreprise Zenith quitte Besançon et retourne en Suisse, avant que les locaux qu'elle occupait ne soient repris par France-Ébauche en tant que direction générale[23]. Sa vocation est de vous faire découvrir les secrets d’un savoir-faire ancestral, devenu au fil du temps l’apanage de toute une région et de tout un pays. En 1985, encore 80 % des montres étaient produites dans le département du Doubs[41]. En 1967, le trust suisse Ébauches SA rachète 33 % du capital de Lip, puis en 1970 43 %, la part maximale autorisée à l'époque[51] ; s'organisent dès 1968 les premières mobilisations des ouvriers[51]. Cette petite usine ayant employé jusqu'à 45 personnes était spécialisée dans la confection de montres pour dames commercialisées par des réseaux grossistes[62]. l'horlogerie actuelle où les mécanismes d'horlogerie mécanique sont remplacés par des fonctions non mécaniques : systèmes électroniques, informatiques, etc. L'entreprise Dodane fut fondée en 1857 par Alphonse Dodane et son beau-père François-Xavier Joubert, tout près de la frontière suisse, dans une bourgade du nom de La Rasse[56]. « Une de premières conditions de prospérité pour une industrie, c'est que le recrutement des ouvriers sa fasse facilement, autrement dit que l'industrie soit rémunératrice pour l'ouvrier. Elle fait suite à une horloge astronomique de Bernardin, construite vers 1851-1857, qui, compliquée et défectueuse, a disparu vers 1860[24]. Plus de 800 exposants venant d’une vingtaine de pays. La dernière modification de cette page a été faite le 31 mars 2021 à 17:01. Ceci ne veut pas dire que la meilleure industrie sera celle qui donnera les plus gros salaires ; mais à coup sur, ce sera celle qui lui permettra une certaine liberté pour exercer son intelligence et son libre-arbitre comme homme et pour s'occuper de l'éducation de ses enfants.