17v (1414), 60r (1402) ; BB 16, fol. ADV, 3 E 26/94, fol. Au début du xiiie siècle, la localité relevait directement de l’Empire. Pour un aperçu du contenu de l’enquête, voir H. Dubled, La seigneurie des comtes de Toulouse dans le comté d’Avignon et le Comtat-Venaissin au milieu du xiiie siècle, dans Mélanges Pierre Tisset, Recueil de mémoires et travaux publié par la société d’histoire du droit et des institutions des anciens pays de droit écrit, 7, 1970, p. 157-170. 434 (cahier, fol. Par ailleurs, Draconet de Montauban était vassal du comte de Toulouse pour le quart de Pierrelatte (A. Lacroix, L’arrondissement de Montélimar, VII, 20-21 ; U. Finalement, en 1328, une sentence arbitrale fixa désormais à quatre le nombre des consuls, pour moitié issus des prud’hommes114. 191 Cf. Il en demeura aussi à Mornas ou Lapalud pour des parts très réduites167. 393 (cahier, fol. de qui il s’agissait. Ils sont deux encore en 1290, toujours issus des seules familles de coseigneurs (voir ci-dessous n. 116). À partir des années 1320, les registres de notaires commencent à être conservés. 159 Il est difficile de suivre ce transfert partiel de suzeraineté. cit., p. 524-527). 2 Barbentane était dans la même situation, mais il s’agit d’une coseigneurie tout comme Noves à l’origine, comme nous le verrons. Y détenir des parts pouvait suffire pour y exercer un certain contrôle, comme une «minorité de blocage»... 55Par contraste, Jean XXII apparaît plus interventionniste pour les fiefs de l’évêque d’Avignon, placés sous son administration, que pour remanier les fiefs du comtat. cit., p. 185-189. Carpentras, ms. 562, fol. Avignon, éd. cit., p. 35. 398, novembre 1226). Localement, il s’agissait d’acquisitions non négligeables au vu du fractionnement de la coseigneurie. cit., p. 632-637. Quelques autres localités furent investies par les notables. La famille Berton porte le titre de duc du pape en Comtat Venaissin et a fait reconnaître ce titre en France. cit., p. 35. En … Fournier et P. Guébin, Paris, 1959, p. 285, 286. Localiset et 1. On remarque par ailleurs que les officiers comtaux n’étaient pas les seuls à mettre en danger le pouvoir de la communauté sur le ban; certains particuliers devançaient leurs souhaits en cédant leur droit. 50 B.M. Carpentras, ms. 562, fol. 43L’évolution institutionnelle fut assez similaire à Caderousse à la différence près que le consulat avait disparu dès 1236. Autre atout de choix l’offre culturelle : la région propose un florilège de festivals et d’évènements avec des villes ou villages riches en culture et en histoire : Avignon, Orange, Vaison La Romaine, L’Isle sur la Sorgue …, Le Comtat Venaissin, territoire de la Papauté, rattaché à la France en 1791 est en passe de devenir une pièce maîtresse dans l’échiquier Provençal. 10v, 12v, 28r. 16 Cartulaire de l’évêché de Saint-Paul-Trois-Châteaux, n° 22, p. 21-22 (6 juillet 1211) et p. 192-195 (notices sur les coseigneurs) ; A. Lacroix, L’arrondissement de Montélimar, VII, Valence, 1888, p. 19-20 ; U. Là encore, les familles Raymond et Geoffroy étaient bien implantées dans la cité épiscopale32. La coseigneurie a cependant une dimension politique qu’on ne saurait négliger. édit. 106 Selon l’enquête de 1253, alors que le comte possédait dans ce village toutes les justices (omnes justicias), seul le huitième du ban lui échappait : tamen milites de Rocha percipiunt in ban-no territorii VIII partem tantum (B.M. 53Plus ordinaires étaient les achats directs auprès des feudataires comtadins. Quant au dernier tiers, il était détenu en indivision par quatre groupes d’héritiers (désignés nommément), qui le vendirent ensemble aux templiers en 1145. 97r (28 janvier 1375). L’une des plus anciennes concerne Noves, un fief impérial de l’évêque d’Avignon, enclavé en Provence. À Mormoiron également, de tels abandons de droits eurent lieu. F. Mazel, La noblesse et l’Église en Provence, fin xe-début xive siècle. Durant la seconde moitié du xiiie siècle, les consuls de Venasque restèrent ainsi l’émanation des seuls coseigneurs et cherchèrent à empêcher l’organisation politique des habitants. 37 Layettes du trésor des chartes, éd. Le consulat semble ainsi avoir été confisqué par le comte, qui intervint personnellement dans l’affaire. 16En dehors de toute emprise urbaine, l’existence d’un péage dans une localité pouvait suffire à entretenir un groupe chevaleresque ou seigneurial relativement important. 29v). ADV, 3 E 26/2605, fol. En 1220, Bérenger de Boulbon prétendait y détenir seul le rocher du château et disposer de tous les droits seigneuriaux depuis une vente qui lui avait été faite, pour 13000 sous, par Alfant de Lauris et son frère Rostan Guillaume. Le premier cité est Raymond de Mévouillon, dont les descendants furent à l’origine des Baronnies de Mévouillon et de Montauban; les cinq autres sont Hugues Talonis, Ripert de Valréas, Bertrand de Taulignan, Dodon de Chamaret et ses fils, et Rostan Guintranni10. Caderousse, située sur un méandre du Rhône, peut être considérée comme une communauté de seigneurs péagers. Doc. Parmi les seigneuries familiales de moindre importance, on peut citer par exemple celle des Vassadel à Vacqueyras et des de Mormoiron à Modène. cit., non paginé [p. 3-4 de l’article]. Le sceau consulaire, de cire jaune, comporte à l’avers un gerfaut, la tête tournée à droite, et au revers deux tours crénelées et maçonnées; la légende étant : dominorum sigillum. En 1355, l’administration pontificale fit ainsi l’acquisition du quart de la vingt-quatrième part de juridiction de Valréas163. Arnaud, Eugène (1884). 8r, 99v). 54Pour autant, les papes n’eurent pas de politique d’ampleur dans ce domaine165. (L. A. Boyer, Histoire de l’église cathédrale de Vaison, I, Avignon, 1731, p. 98). Les douze coseigneurs affirmaient qu’ils avaient donné à Alphonse de Poitiers le quart de leur moitié105; or le sénéchal s’était emparé du reste. Chevalier, Regeste dauphinois, II, Valence, 1913, no 8946, col. 537 ; A. Prudhomme, La charte communale de Veynes (Hautes – Alpes), 17 novembre 1296, dans Nouvelle revue historique de droit français et étranger, 9, 1885, p. 527-557 : p. 538,540, 543. 119 ADV, AM Venasque, BB 15, fol. En revanche, la coseigneurie semble bien être la situation dominante dans cette région. 23r-v, 108v. Le résultat est spectaculaire : son fils Isnard Voute189, au moment de l’enquête de 1414, possédait tout simplement la plus grande propriété connue du Comtat190! 3r). À Vedène, il existait un bref des Raynoard qui n’appartenait déjà plus uniquement à cette famille140; d’autres coseigneurs se partageaient la moitié de la juridiction sur le village : les de Vedène, de Podio Calvo et Geoffroy141. 85v-87v (28 avril et 7 mai 1391). Dans le nord du Venaissin et le Tricastin en particulier, les seigneurs pariers sont particulièrement fréquents. 132 Voir les analyses sommaires de ces actes par F. Mazel, La noblesse et l’Église en Provence (xie-xive siècle). Dans les années 1420, il existait une «communauté du menu peuple», expression unique en Comtat, avec deux syndics127. 45 B.M. Les familles de coseigneurs, alors en voie d’extinction, vendirent leurs droits. Ce n’est que durant la seconde moitié du xiiie siècle que la fusion s’opéra entre coseigneurs déchus et chevaliers. 21 Nos de Novis, ego scilicet Garcinus et Raynoardus frater ejus et ego Petrus de Novas, et ego Guillelmus frater ejus, nepotes videlicet supradictorum, et ego Guillelmus Raynaldus et nos de Alamannone, ego scilicet Aldebertus, et ego Imbertus, et ego Guillelmus, frater eorum, et ego Rostagnus Imbertus [...] (M. Mielly, Trois fiefs de l’évêché d’Avignon. 84 In villa de Insula dominus comes habet domum suam et totam juridictionem et omnia ad merum et mixtum imperium pertinentia, excipitur tamen quedam particula modica et multum intricata que ad quosdam milites qui non vendiderunt jus quod habebant in juridictione dicitur pertinere (B.M. cit., p. 16-17. 78 Une famille de ce nom était coseigneur à Méthamis et vassale des évêques de Carpentras (B.M. Pour les évêques de Cavaillon également, le succès fut partiel. Vaporisateurs à fines gouttelettes. Le blasonnement des armoiries du Comtat Venaissin est : de gueules, à deux clés d'or, passées en sautoir et liées d'azur. Synthèse : Décrivez et expliquez le fonctionnement de l'espace agricole du Comtat Vanaissin. Le Comtat Venaissin comptait environ cent treize villes, villages et hameaux au milieu du xive siècle. cit., n° 20, p. 21 (1110, Bédarrides), n° 103, p. 104 (1179, Avignon). Elle facilitait l’intégration de nouveaux venus dans le milieu seigneurial. De nouveau, les tensions rejaillirent en 1325; le viguier de Mormoiron intervint même pour condamner les coseigneurs113. Les seigneuries unitaires de la judicature étaient principalement Visan, Grillon et Les Pilles, sous contrôle pontifical, et Piolenc, Sainte-Cécile et Saint-Pantéléon-les-Vignes, tenues par des prieurs. Son successeur, Alphonse de Poitiers, parvint à contrôler environ le cinquième des habitants : en 1269, cinquante-quatre feux se trouvaient sous sa seigneurie directe tandis que les coseigneurs en contrôlaient deux cent deux41. cit., p. 298). L’institution ne peut pas être abordée sous le seul angle de l’émancipation politique de la population urbaine. Chevalier, Regeste dauphinois, V, Valence, 1921, n° 24774, col. 2, 31 mars 1330). Mais ce n'est pas tout. Mais cette fusion s’avéra fragile. Soit pour le bref supérieur, la cinquena de Turre Veteri sive Guillelmi Ricani, la cinquena de Crota, la cinquena de Sancto Paulo, la cinquena de Insula et la cinquena Olivarii, et pour le bref inférieur : la cinquena Bertrandi Carbonerii, la cinquena Iteriorum, la cinquena Guillelmi Gaufridi, la cinquena Paterna46, la cinquena Vicecomitis et Guillelmi Bertrandi (qui comme son nom l’indique était en fait une cinquena double). On aura remarqué que cette liste permet de voir réapparaître le patronyme Elisiardus, présent en 1175 et absent en 1209. 25 [...] et ex alio latere, inter dominos de Sancto Saturnino, videlicet, Laugerios de Insula et Retrannos de Avinione et infantes Guillelmi de Sancto Saturnino et nepotes eius et Guillelmum Malvicini et infantes Elisiardi et Guillelmum de Sors et Vayranum et Raysosum et Ribaltam (Cartulaire du chapitre de Notre-Dame des Doms, éd. Gallia christiana novissima, VII, n° 328, col. 95 et n° 347, col. 110-112. Cette semaine, on vous emmène dans le Comtat Venaissin, terre du Vaucluse, en Provence-Alpes-Côte-d'Azur. cit., p. 55-58, et surtout M. Hayez, Valréas et ses seigneurs au xive siècle, dans Mémoires de l’Académie de Vaucluse, 6e série, 1, 1967, p. 277-295. 4r (1421), 4v (1421), 5r (1426), 6r (1430), 8r (1430). 57 B.M. 77 Cf. Cela permet d’assister, génération après génération, aux partages successoraux. 9L’intensité du fractionnement seigneurial autour de Richerenches est exceptionnelle et ne peut être généralisée. 33Le consulat de L’Isle comme «institution seigneuriale», «organe administratif et judiciaire que se donnèrent les co-seigneurs gênés par leur nombre et par la division croissante de la seigneurie85» a probablement servi de modèle. The seigneuries sometimes organised themselves into real political councils, that they controlled exclusively. L’institution disparut sans doute peu après95. 140 Dans l’enquête de 1253, il est seulement question de ce bref à propos de la part qu’y possédait Bérenger, fils de feu Guillaume Geoffroy (B.M. 187 B.M. Le partage égalitaire en revanche continua à être fréquent. 74 V. Laval, H. Chobaut, Le consulat seigneurial, p. 6-7. Les vendeurs étaient Bertrand et Rostan de l’Isle, fils de feu Bertrand de l’Isle. Or Cade-rousse fut aussi le terreau de l’ascension de la famille Guitard, avec Guillaume, bayle dans les années 1360191, qui se maria avec une noble, Béatrice Pallete, et fut père de Bernard Guitard, noble et coseigneur192. 26 bis, n° 10 ; B. Bedos, Corpus des sceaux français. Ceux-ci obtinrent de la part d’arbitres la renonciation du prélat à toute prétention sur Pierrelatte et le rachat de la moitié du fief qu’ils tiendraient comme pariers (parerii) de plusieurs seigneurs supérieurs (Draconet [de Montauban], Decan d’Uzès, Guillaume Arnaud de Mondragon, Guillaume de Châteauneuf et Guillaume de Donzère)16. G. Butaud, Entre le séjour et l’intégration : les officiers étrangers en Comtat Venaissin (1352-1433), dans A. Jamme, O. Poncet (éd), Offices et papauté (xive-xviie siècle), Charges, hommes, destins, Rome, 2005 (Collection de l’École française, 334), p. 741-759 : p. 758. Carpentras, ms. 562, fol. Or ce droit était mis à mal par plusieurs habitants, au nombre de quarante ou cinquante (sur une ville comptant alors trois cent vingt feux), qui avaient cédé au comte le droit de percevoir les bans sur leurs terres. 184 Sur Jean Maubernard, cf. cit., p. 524 n. 131, p. 631, 637, 638). 68 V. Laval, H. Chobaut, Le consulat seigneurial de L’Isle-en-Venaissin (xiie-xiiie siècles), dans Mémoires de l’Académie de Vau-cluse, 2e série, 13, 1913, p. 1-42. cit., p. 286). 40 Layettes du trésor des chartes, éd. Entrechaux faisait partie des seigneuries doubles. Même si le pape conservait encore quelques droits à Maubec, Guy de Pesteil en fut généralement considéré comme le seul seigneur car il avait investi dans le village. À Pierrelatte, la cour commune disposait même d’un sceau symbole de l’association des coseigneurs62. 182v). En 1134, l’évêque Laugier fixa les droits des neuf seigneurs, issus de deux groupes familiaux : ceux «de Noves» et ceux «de Lamanon21». En revanche, certains consulats ruraux purent se maintenir pendant quelques décennies, et parfois plus longtemps encore. Il les fit démolir, en même temps que l’ancienne demeure épiscopale, pour édifier à leur place une nouvelle forteresse168. Il y eut ensuite certaines divisions portant sur les tiers de seigneurie et l’immixtion dans la coseigneurie de la famille des Baux. 20 On y compte dix-sept coseigneuries environ sur vingt-six fiefs. Dans les registres d’hommages tenus par l’administration pontificale143, on ne trouve le plus souvent guère plus de détails. Un troisième et dernier développement sera consacré aux coseigneuries étroites, plus fréquentes, et qui dominent le paysage seigneurial de la fin du Moyen Âge, marqué par un déclin relatif de la coseigneurie. Le 31 juillet 1237, Raymond VII était à L’Isle pour accorder aux prud’hommes l’exemption des leydes et des péages dans l’étendue de ses domaines, et les affranchir de toute taille ou albergue non consenties80. 70v-71v). 3v (1415). 52Comme nous l’avons entrevu à propos de l’Isle-sur-la-Sorgue et des «consulats du ban», la concentration des parts de coseigneurie au bénéfice des comtes de Toulouse est un phénomène important du xiiie siècle. 141 Ceux qui répondirent à l’enquête de 1253 furent les chevaliers Raymond et Pierre de Vedène [tous deux fils de feu Trimond de Vedène], Guillot avec son frère Guillaume Geoffroy, Bertrand de Podio Calvo [fils de feu Bertrand de Podio Calvo] et Raymond de Vedène. cit., p. 33). 26r (4 avril 1404). Alphonse de Poitiers ordonna de restituer aux deux parties ce qui avait été pris. Il s’agit d’un exemple supplémentaire de consulat du ban. Le consulat permettait à tous de défendre leurs intérêts de coseigneurs, d’exercer la justice, pénale ou gracieuse, de prélever les bans, de contrôler le péage, les moulins, les fours. -Crillon devient duché, le 27 septembre 1725, pour Louis de Berton des Balbes ; les Berton de Balbes sont faits ducs-pairs en 1817, sous la Restauration. Chacun d’entre eux était composé de cinq cinquene. À Mazan, son cousin Guillaume Astoaud, dernier représentant de la branche cadette, avait vendu sa part seigneuriale au seigneur de Limeuil en Périgord, qui l’avait revendue rapidement, en 1379, à un banquier avignonnais, Jean Retronchin, qui transmit le fief à sa descendance182. C’est d’abord en fonction des ramifications lignagères, des pratiques successorales et des alliances que les fiefs se transformaient. 56Pour les simples évêques, de telles interventions étaient hors de portée. Le contexte militaire troublé et la pression fiscale encouragèrent les deux composantes sociales du village à collaborer. n. 96, 1910, p. 322-323. Voir la vidéo. Finalement, les arbitres adjugèrent le château à Bérenger de Boulbon, et reconnurent le fournage à l’autre camp, qui bénéficia également d’une exemption de la juridiction de Bérenger58. cit., p. 754. Chaque coseigneurie constitue une structure de pouvoir avec ses particularités, son histoire propre, et une durée de vie qui allait de quelques années... à quelques siècles. Selon le premier, une veuve et son fils et deux autres nobles vendirent au sénéchal le dix-huitième de la seigneurie pour 5555 sous raymondins. 396 (octobre 1226). 202 ASV, Coll. Voir aussi des actes similaires : Ibid., p. 293, no 296 (24 octobre 1261), p. 138, no 395 (21 août 1276). Il serait cependant faux de penser que la spirale du fractionnement par partages successoraux était seule en action. 127r (1420), 141v (1424) ; AM Venasque, BB 16, fol. 110 Cf. Dans les faits, la situation était plus complexe car les Amic possédaient des droits ancestraux sur le village29. cit., p. 8. Véritable fil rouge de cette promenade le canal est la clef qui vous apportera tout au long de votre parcours une compréhension sensible des paysages. cit., p. 295). cit., p. 650. PDF(chapitre d’un livre) 2,99 $ Téléchargement immédiat. Avignon, ms 4045, fol. 459 (28 février 1315, n. st.). Les documents les plus anciens sur Gordes sont dispersés principalement dans les liasses M 565, M 566 et M 567. De même en avril 1404, parmi les trois syndics de la communauté de Caderousse se trouvait le noble Raymond d’Ancézune, représentant de la famille de coseigneurs la plus illustre125. 13Dans le cas de Saint-Saturnin-lès-Avignon, les seigneurs sont énumérés à l’occasion d’un accord de juillet 1204, portant sur de nouveaux moulins sur la Sorgue25. 33 Ce personnage était frère de R[ostan] de Barbentane qui tenait pour l’évêque d’Avignon le castrum de Barbentane selon une reconnaissance de février 1201. Avignon, ms. 4041, fol. 2124, fol. Bernardi, D. Boisseuil, Les statuts de 1380 de Méthamis (Vaucluse), dans Histoire et sociétés rurales, 26, 2006, p. 95-127, ici p. 127. La justice était souvent exercée par le biais d’un juriste professionnel qui tenait des assises dans le village. 5 Nos sources principales ont été les registres d’hommages (Archives départementales de Vaucluse [ADV], B 5, B 6, B 7) et plusieurs levées de tailles, de 1356 (Archivio Segreto Vaticano [ASV], Cam. cit., p. 323-324). Ce n’est par exemple qu’après avoir porté réclamation que les fils de Raymond de la Roca récupérèrent en 1266 les biens de leur père situés à Bonnieux, forteresse comtale importante161. Sur le consulat de Monteux, voir en outre B.M. Les espaces productifs sont des espaces aménagés pour développer des activités économiques et produire de la richesse. Nous verrons le cas particulier de Sorgues qui faisait partie du territoire (districtus) d’Avignon. Article principal : Comtat Venaissin. VII. et consulum. 13 Cartulaire de la commanderie de Richerenches, n° 128, p. 121-122 et le commentaire sur les coseigneurs, p. XCII-XCVI. 114 Ibid., AA 1, fol. Pour les Laugier, dont une branche traversa les siècles, on dispose d’une généalogie ancienne, mais documentée : P.-L Lainé, Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, VIII, Paris, 1843, article de Laugier (40 p.). 199 Cf. Il compléta son assise locale en achetant à Geoffroy Isnard, alias Bedos, de Cavaillon, pour 100 florins, une maison et des terres à Ménerbes et des droits à Lagnes203. J. de Font-Réaulx, Valence, 1950, n° 34, 35, 36, p. 26-27, n° 71, 72, p. 49-53. Les Trimond tirent leur patronyme de « Trimond de Védène », mentionné avec ses frères comme seigneur en 1129 (Ibid., n° 114, p. 124). Châteauneuf-du-Pape et Bédarrides ne faisaient donc pas partie du Comtat Venaissin, tout comme Noves échappait, en théorie, au pouvoir des comtes de Provence2. 113 Ibid., AA 1, fol. Mobilité et offre culturelle : les atouts majeurs du Comtat Venaissin. 28Parmi les consulats de Provence, celui d’Avignon est le plus ancien – puisqu’il existe probablement dès 1129, soit un peu avant celui d’Arles (1131) – et l’un des plus puissants du point de vue politique, surtout à partir du début du xiiie siècle. 53 Cf. En 1253, il acquit ainsi pour 45 livres tout le droit qu’avait dans le consulat Guillaume Pierre de Gordes, chevalier d’Apt, tandis qu’en 1261, le chevalier Bertrand de Gordes lui vendit, pour 3 000 sous, ses droits sur trente hommes et femmes133. 3, original du 15 mars 1317). Quand Raymond VII en acheta un vingt-quatrième, en janvier 1248, il dut débourser 10000 sous raymondins40. À la fin du xve siècle, il ne fait déjà pas de doute que les Ancézune avaient le plus vaste patrimoine, grâce à une multitude d’acquisitions et d’alliances. I. 88 B. Bedos, Corpus des sceaux français. 81 Ibid., p. 20-22, 37-39. 434 (cahier, fol. 23La division de Venasque en deux brefs, divisés chacun en cinq cinquene, fut en quelque sorte «le stratagème» qui permit au morcellement de se poursuivre à un degré sans doute exceptionnel. cit., n° 159, p. 146. Histoire des protestants de Provence, comtat Venaissin et de la principauté d'Orange (in French). Les coseigneurs résidaient dans un quartier fortifié (claustrum), au centre du village, encore bien visible aujourd’hui avec sa porte monumentale.