En 1939, la Wehrmacht est techniquement supérieure à l'armée polonaise, mais est loin d'être aussi moderne qu'on ne le pense et la plupart de ses éléments d'infanterie sont encore hippomobiles. Néanmoins, les Polonais durant leur retraite réussiront à faire sauter les ponts sur la Vistule. Il s'agirait d'organiser un référendum d'autodétermination auprès de la population du corridor et de Dantzig, sous contrôle d'une commission internationale composée de représentants du Royaume-Uni, de la France, de la Russie et de l'Italie. Cartes d'identit é. Explorer les ... Pologne, 18 septembre 1939. Mots-clés. Les Soviétiques justifient leur intervention par les discriminations dont seraient victimes les populations ukrainiennes et biélorusses de Pologne, alors que Staline a surtout pour objectif d'agrandir l’Union soviétique en annexant des territoires polonais perdus par la Russie soviétique après la Première Guerre mondiale ; il s'agit aussi de laver l'affront de la cuisante défaite de l'Armée rouge durant la guerre soviéto-polonaise de 1920. En arrière plan de la photo, la ville brûle du fait de l’attaque militaire allemande. Le plan pour cette opération était le suivant : des membres du Sicherheitsdienst (SD) menés par Alfred Naujocks devaient prendre possession du poste émetteur radio, émettre un message hostile à l’Allemagne, puis abattre des prisonniers de droit commun drogués et déguisés en soldats polonais, comme preuve de la présence polonaise. Ces mouvements de troupes donnent un nouvel espoir au haut-commandement polonais, car le reste de l'armée polonaise, à l'exception des troupes encerclées dans Varsovie, peut maintenant reformer un front cohérent à la frontière roumaine et ainsi résister en attendant l'offensive française. À ce moment-là, les frontières polonaises comprenaient à l'est une partie de la Lituanie, de la Biélorussie et de l'Ukraine; à l'ouest, l'Oder était en Allemagne, alors qu'aujourd'hui le fleuve est en Pologne. La Pologne de 1919 à 1939 - Présentation générale - Pologne … Le généralissime polonais espère encore une offensive française, qui lui permettrait d'enrayer la progression allemande. L'assaut allemand a pour but principal la prise du corridor de Dantzig. La plupart de ces unités sont encore, pour la grande majorité, hippomobiles. Voir le document . La dernière modification de cette page a été faite le 29 janvier 2021 à 19:18. Or une partie de la Pologne est aussi une terre de peuplement allemand, ce qui ajoutait à la justification nationaliste et raciste de l'agression contre la Pologne. Mais celle-ci résiste à un premier assaut allemand le 15 septembre. Néanmoins, les Polonais tiennent toujours les fortins situés sur la rive et les soldats allemands ont du mal à faire céder la défense polonaise notamment à cause de la lenteur du franchissement du fleuve par les chars. nécessaire], par la mer Noire et l'Égée, à Alexandrie, en territoire britannique[14]. Peu après, les principaux navires allemands sont transférés en mer du Nord pour parer à la menace britannique. Le général Kutrzeba demande à Rydz-Śmigły l'autorisation de contre-attaquer. La frontière actuelle séparant l'Allemagne de la Pologne (voir zone rouge sur la carte ci-jointe) est le résultat de nombreux conflits et de traités de paix (diplomatie). Après avoir sécurisé son flanc sud grâce à un pacte avec l'Italie fasciste, il se garantit sur son flanc est en signant le Pacte germano-soviétique avec Staline le 23 août 1939. L'armée polonaise comprend aussi des unités autonomes qui sont constituées de 23 groupes d'artillerie lourde, 3 groupes d'artillerie super-lourde, 20 sections d'artillerie légère. Bataille de Chojnice ... un bailed. Une caricature représente ainsi un instituteur polonais qui, face à la débâcle de l'armée polonaise, dit d'un air abattu à la classe : « Sur ce, les enfants, nous terminons l'étude de l'histoire de l'État polonais »[25],[26]. La Cour suprême de Russie confirme ensuite cette condamnation, au motif que cette assertion constitue une « négation publique des procès de Nuremberg et la mise en circulation de fausses informations sur les activités de l'Union soviétique durant la Seconde Guerre mondiale »[27],[28],[29],[30]. Les îles Hawaï. Découvrez ci-dessous une sélection des grands titres de la presse internationale couvrant cet affrontement qui allait durer six ans. C'est le 1er septembre 1939 à 4 h 30 qu'est finalement programmée l'attaque. Le front de Biélorussie comprend quatre armées : Le front d'Ukraine comprend trois armées : Yves Buffetaut, « La campagne de Pologne : septembre 1939 (I) », revue, Yves Buffetaut, « Varsovie et la Sarre : septembre 39 (II) », revue, José Fernandez, « La campagne de Pologne », revue. Les forces aériennes allemandes alignent près de 2 500 appareils dont 1 000 bombardiers et 1 500 chasseurs[8]. Hitler arrête les préparatifs, se donne jusqu'au 31 août pour arriver à un compromis, et convoque l'ambassadeur britannique à Berlin afin que soit trouvée une résolution pacifique. La reco n’arrive pas à lever le gone to ground des Polonais retranchés sur la rive adverse. Les forces allemandes ont presque partout enfoncé le front des Polonais, mais ces derniers ne se sont fait encercler qu'au nord. C'est à partir de ces deu… Globul. Ce n'est jamais que la quatrième fois en de Carte historique L'invasion allemande de la Pologne, septembre 1939. Pologne. Pour parer à une nouvelle attaque, la capitale polonaise se transforma en camp retranché et de nombreuses barricades sont érigées sur les artères principales. La défaite polonaise est le début d'une longue et brutale occupation par les Allemands et les Soviétiques, qui ne prend fin en 1945 qu'au prix d'une domination totale par le voisin soviétique, et dont la Pologne sort exsangue, après avoir perdu plusieurs millions de ses habitants, et que sa capitale, Varsovie, a été ravagée par les combats. Les archives de journaux de la Deuxième Guerre mondiale du Musée canadien de la guerre - L'invasion de la Pologne marque le début de la Deuxième Guerre mondiale. Equipées de plus de 2 000 chars et de 1 000 avions, des unités allemandes arrivèrent de Prusse orientale et d'Allemagne par le nord, de Silésie par le … CARTE POLOGNE. Le succès des opérations allemandes est lié surtout à l'utilisation combinée de l'ensemble des moyens militaires à disposition pour la totalité des opérations militaires menées pour la conquête[9]. La 1re division de montagne allemande met ainsi dix jours pour s'emparer de Lwów, tout comme la 2e division de montagne, bloquée face à Przemyśl qui tombe le 15 septembre. Le 6 octobre, après la victoire de la Wehrmacht à la bataille de Kock, les forces allemandes et soviétiques contrôlent tout le territoire polonais. Après une série de succès, l'Allemagne s'enlisera progressivement puis cédera à Stalingrad et à Koursk. L'utilisation des blindés, que les Allemands ont rassemblés en sept Panzer-Divisionen (divisions blindées), quatre Leichte-Divisionen (divisions légères) et deux bataillons indépendants, fait la différence. Sur la Bzura, les troupes polonaises encerclées réussissent une sortie et les survivants se dirigent vers Varsovie. L'attaque se fait sur toute l'étendue du front, mais surtout à Dantzig, dont la poste centrale polonaise, sous statut d’extraterritorialité, est durement prise d'assaut. Le lendemain, une nouvelle attaque échoue car les Panzer se retrouvent soudain seuls face aux remparts, l'infanterie n'ayant pas suivi. Lors du repli de l'armée polonaise, des civils d'origine allemande se mettent à tirer sur les Polonais qui réagissent et tuent 233 civils en ayant perdu 238 soldats (voir Dimanche sanglant de Bydgoszcz). Le 18 septembre, Hitler annonce la fin de la campagne de Pologne, mais des Polonais résistent encore en plusieurs endroits, notamment à Modlin, Hel et Varsovie. Il s'agit de la fameuse tête de pont roumaine. 90-124, Indiana University Press (non consulté). autres troupes commandées par le colonel Ivan Imru. … L'invasion allemande de la Pologne, septembre 1939. Les Soviétiques perdirent 737 hommes et eurent 1 125 blessés ; enfin, les Slovaques eurent 30 morts ou disparus et 46 blessés[réf. Durant toute la campagne polonaise, entre 3 000 et 10 000 civils allemands sont tués ; les SS, en représailles, font subir de dures exactions aux civils polonais (voir Vallée de la mort de Bydgoszcz). Le 6 septembre, les Polonais font sauter les ponts de Płock sur la Vistule. Deux « fronts » participent à la campagne : le « front de Biélorussie » commandé par Mikhaïl Kovalev[c], et le « front d'Ukraine » commandé par Semion Timochenko[10]. De plus, la Wehrmacht peut compter sur deux types de très bons chars pour l'époque, le Panzer III (98) et le Panzer IV (211), et enfin 215 Panzer Befehlswagen, qui sont des chars de commandement. En vous appuyant sur un ensemble de cartes et quelques textes vous allez mettre en place les principales étapes de la … N'ayant pas de réponse, Hitler convoque à nouveau l'ambassadeur britannique qui lui fait part de son refus de conseiller à la Pologne de souscrire à cet arrangement. En 1939, la modernisation de l'aviation est loin d'être achevée et la majorité des avions de chasse est encore composée de modèles anciens datant de 1930. Lors de la campagne polonaise, les pertes allemandes se montent à 16 660 morts ou disparus et 32 000 blessés. En 1939, en vertu de l’accord secret Molotov-Ribbentrop, tandis que l’Allemagne envahit la moitié occidentale de la Pologne, l’Union soviétique met la main sur sa partie orientale.Ce territoire est incorporé, à la suite d’un référendum truqué, à la République Soviétique d’Ukraine. Au moment de l'offensive polonaise sur la Bzura, les forces allemandes tentent, notamment avec la 4e division blindée, de prendre Varsovie. Finalement, les Soviétiques lui accordent un délai supplémentaire. Le 3 septembre, la IIIe armée allemande basée en Prusse-Orientale lance ses divisions à l'assaut des forces polonaises. L'Allemagne attaqua la Pologne le 1er septembre 1939. Le 8 septembre, les divisions blindées allemandes attaquant au centre du dispositif défensif polonais sont contraintes d'arrêter leur avance faute de carburant. : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Les quelques hydravions dépendent, eux, de la marine. Homme d'État polonais. L'invasion de la Pologne orientale par l'Armée rouge le 17 septembre, selon les termes d'un protocole secret du Pacte germano-soviétique, assène un coup fatal au plan de défense polonais, qui perd alors sa viabilité stratégique. Durant la bataille, le général Czuma est blessé ; il est remplacé par le général Juliusz Rómmel (homonyme du général allemand). Pendant ce temps, le 1er corps d'armée venant de Prusse-Orientale attaque en direction du sud et forme l'un des mors de la tenaille qui doit se refermer sur Varsovie. La bataille de la Bzura (ou bataille de Kutno) s'est déroulée, lors de la campagne de Pologne, du 9 au 22 septembre 1939, se soldant par une victoire allemande retentissante. De 1939 à 1945, la ville appartient au Reichsgau Wartheland. La guerre dans le monde 1939-1945 : 1939-1945 : La guerre du Pacifique : L'expansion japonaise. Ensuite, selon le résultat, d'accorder, soit à la Pologne le port de Gdynia avec un large passage vers la mer, soit à l'Allemagne l'autoroute et la ligne de chemin de fer vers la Prusse-Orientale qu'elle réclamait[3]. Le 17 septembre, à la surprise de l'ensemble des belligérants (excepté Hitler et Ribbentrop), l’Armée rouge lance ses troupes sur l'Est de la Pologne, sur un front qui s'étend de la Dvina au Dniestr. Le 10 novembre 1938, Józef Beck, ministre des Affaires étrangères de Pologne, fit savoir qu'il n'était pas possible d'envisager de changement pour Dantzig et que le lieu d'un passage de voies extra-territoriales devait être étudié. Cette offensive lancée par surprise provoque l'entrée en guerre de la France et de la Grande-Bretagne puis fait basculer l'Europe dans la Seconde Guerre mondiale. Pendant ce temps, le Heeres Gruppe Süd continue ses attaques en direction de Varsovie. Certains Polonais, surpris de voir des soldats soviétiques, croient tout d'abord que ces derniers sont venus les aider, mais ils comprennent très vite leur erreur lorsqu'ils sont capturés. En Pologne, l'aviation militaire est organisée selon un schéma qui s'avérera très vite inefficace, basé sur la dispersion d'une flotte peu moderne et insuffisante. Les derniers coups de feu polonais sont tirés le 6 octobre. Daniel Beauvois (éd. Guderian rencontre les premiers Soviétiques, qui demandent au général allemand d'évacuer, avant le 22 septembre, la ville de Brest (Biélorussie) en vertu de l'accord germano-soviétique. Le 18 septembre, la résistance polonaise devient plus forte, mais la fin est proche pour l'armée polonaise qui cherche, d'ailleurs, plus à combattre les Allemands que les Soviétiques. une petite partie de l'est de la Prusse-Occidentale et du sud de la Prusse-Orientale. Avant la guerre, la marine polonaise possédait deux ports militaires : l'un à Gdynia-Oksywie et l'autre à Hel, au bout de la péninsule du même nom. Après la défaite polonaise à la bataille de la Bzura, l'avantage stratégique allemand devient indéniable. Ainsi, des ordres rappellent les sanctions encourues par les civils en cas de détention d'armes, en cas de tirs sur les troupes à partir de leur maison[22], mais aussi les prérogatives des juges en ce qui concerne les civils polonais[21]. La guerre dans le Pacifique . Deuxième Guerre mondiale. Mais, le 1er septembre, la Luftwaffe coule le torpilleur polonais Mazur, le premier navire coulé de la Seconde Guerre mondiale. Puck (API : [p u t͡s k] Écouter ; en cachoube : Pùck ; en allemand : Putzig ; en letton : Pucka) est une ville sur la côte sud de la Baltique appartenant à une agglomération métropolitaine appelée Tricité (Gdańsk, Gdynia, Tczew, Wejherowo, Reda, Rumia, Sopot et Puck).. Puck est situé dans la région orientale de la Poméranie, dans le nord-ouest de la Pologne. Carte de la Pologne 1939 Après l'opération Barbarossa, les forces de l'Axe contraignent l'URSS au repli. Confrontées à l'avancée de la Wehrmacht, les forces polonaises se retirent de leurs lignes avancées à proximité de la frontière germano-polonaise afin d'établir une défense plus à l'est. Cet échange sera unique[23]. Chaque division d'infanterie compte un régiment d'artillerie légère (36 pièces) et un bataillon d'artillerie lourde (12 pièces). À ces pertes militaires s'ajoutent les pertes civiles. Né le 26 novembre 1919 à Białystok, dans l'est de la Pologne, ce fils de cheminot s'engage dans le scoutisme. L’invasion de la Pologne, également connue sous le nom de campagne de septembre (en polonais : Kampania wrześniowa) ou guerre défensive de 1939 (en polonais : Wojna obronna 1939 roku) en Pologne, et campagne de Pologne (en allemand : Polenfeldzug) ou plan Blanc (en allemand : Fall Weiss) en Allemagne, est une opération militaire déclenchée par l'Allemagne avec l'appui de la ville libre de Dantzig et d'un contingent slovaque, et par l'Union soviétique, dans le but d'envahir et de partager la Pologne. Ainsi, le front nord est créé, avec à sa tête le général Dąb-Biernacki ; il regroupe les restes des troupes situées entre les forces de Guderian et celles de la XIVe armée. Cependant la machination est mal exécutée et l'information destinée à être envoyée au monde entier ne sera connue que par peu de personnes. Folle imprudence. La Pologne est démembrée, 189 000 km2 sont attribués à l'Allemagne, 199 430 km2 à l'URSS[24]. Le 3 octobre 1939, Lavrenti Beria signe le décret 16/91-415 du Politburo autorisant le NKVD à échanger avec les Allemands, du 24 octobre au 23 novembre 1939, 46 000 prisonniers polonais contre 44 000 en sens inverse. On arrive ainsi à un total de 3 472 chars, pour la plupart des chars légers. À la suite de la bataille des frontières, le maréchal Edward Rydz-Śmigły doit reconstituer un front pour stopper la progression allemande. Les Allemands progressent lentement et ils doivent attendre le 10 septembre pour couper la ligne de communication entre Gdynia et la presqu'île de Hel, bien défendue par les Polonais. Par voie terrestre, 30 000 soldats polonais réussiront à s'enfuir par la Roumanie, que sa flotte transporte[réf. Eugene Volokh, « Saying that the USSR and Nazi Germany jointly invaded Poland is a crime in Russia ». L'attaque est menée par la 3e division blindée venant de Poméranie qui passe la frontière. Dès le début de l'invasion allemande, le front polonais a été rapidement enfoncé et, au nord, les forces polonaises se retirent sur le Bug, alors qu'à l'ouest de la Vistule, le 2e corps d'armée polonais est détruit. Le lendemain malgré une offensive polonaise, les Allemands ont atteint la Vistule. 2 (Fall/Winter 2017), pp. Andrzej Nieuwazny, « Lanciers contre Panzers ? Suggestions de lecture. Mais la 2e division d'infanterie motorisée censée protéger le flanc gauche des blindées reste bloquée dans le réseau de barbelés polonais et subit une offensive menée par le 18e régiment de lanciers polonais. Flames of War, Pologne 1939, Chojnice, Globul. 114 bombardiers légers et reconnaissance PZL Karaś ; 36 bombardiers moyens PZL 37, les seuls avions de conception moderne. Le même jour, Hitler vient sur le front pour la première et la dernière fois de la guerre. Les navires sont organisés en trois escadres : Lors de l’attaque allemande, les principaux navires polonais furent envoyés au Royaume-Uni dans le cadre du plan Pékin. Hitler et Staline mettent ainsi fin de facto à la Deuxième République polonaise, alors que le pays n'a pas formellement capitulé. Les Polonais, quant à eux, ont 66 300 tués et 133 700 blessés. Pologne : les plans de défense de la Pologne prévoient la répartition de 3 millions d’hommes en 7 armées et groupe d’opérations. Adolf Hitler lança ses troupes sur la Pologne le 1er septembre 1939. Mais en dépit des traités passés avec ces deux pays, et leur déclaration de guerre à l'Allemagne le 3 septembre, Britanniques et Français n'offrent à la Pologne qu'un soutien très limité. Du 13 au 15 septembre, deux divisions polonaises protègent les flancs et les arrières de l’armée de Pomorze, qui peut se replier en exerçant d'ailleurs une forte pression sur la 10e armée allemande, qui doit demander de l'aide au 16e corps d'armée. De son côté, la Luftwaffe dispose de la supériorité aérienne, bien que de nombreux appareils aient été laissés à l’ouest en raison de la menace franco-britannique. En 1945, elle est à nouveau recréée, mais sur un territoire encore différent. Cette propagande prépare une guerre âpre, dure, non seulement contre l'armée polonaise, mais aussi contre les civils, soupçonnés a priori d'agir en franc-tireurs, comme le signalent de nombreuses instructions diffusées dans l'armée au cours de l'été 1939[7]. La XIVe armée du général List, fortement dotée en troupes de montagne, doit attaquer à travers les Carpates. Voici les effectifs en blindés de l'armée polonaise : L'armée polonaise ne dispose ainsi d'aucune formation blindée capable de faire jeu égal avec les forces mécaniques allemandes, dont les blindés sont dix fois plus nombreux. Cette propagande développe à destination des militaires différents thèmes hostiles à la Pologne et à son État : dans cet « État temporaire » ou « spoliateur », règne la « pagaille polonaise », dont la noblesse polonaise et la bourgeoisie juive sont rendues responsables[7], et dont les Polonais de souche allemande seraient les premières victimes. La propagande nazie justifia cette décision en prétendant, à tort, que la Pologne prévoyait avec ces alliés britanniques et français d'encercler et de démembrer l'Allemagne, et que les Allemands ethniques subissaient des … Le nombre de prisonniers varie de 680 000 prisonniers (580 000 capturés par les Allemands et plus de 100 000 capturés par les Soviétiques)[17] à 911 000 (694 000 capturés par les Allemands et 217 000 pris par les Soviétiques). Cette armée se dirige vers la frontière roumaine en passant par Lwów. Le territoire polonais évolue sous plusieurs formes au cours de l'histoire européenne ; au XVI siècle, par exemple, sous la forme d'une union avec la Lituanie, la Pologne forme un immense État du centre de l'Europe ; à d'autres époques, il n'existe aucun État polonais indépendant. Kieren McCarthy, « It's OK to fine someone for repeating a historical fact, says Russian Supreme Court », Cette affaire est également évoquée dans Mark Edele, "Fighting Russia's History Wars: Vladimir Putin and the Codification of World War II",History and Memory, Vol. Néanmoins, le fantassin polonais souffre de son manque de puissance de feu, de sa faible mobilité et enfin de sous-officiers souvent moins compétents que ceux de la Wehrmacht ; les officiers sont de bons commandants, surtout les subalternes. Ainsi se termine la bataille de la Bzura, qui montre que la Pologne, en attendant une hypothétique offensive française à l'ouest, a toujours les moyens de résister à l'armée allemande, du moins pour quelques jours encore. Flames of War, Pologne 1939, Mokra. Les combats terrestres commencent le 8 septembre quand la première unité de blindés allemands arrive dans l'arrondissement de Wola et la banlieue sud-ouest de la ville. Le 1 er septembre 1939, l'Allemagne envahit la Pologne. Bien que l'armée polonaise soit équipée de chars, ceux-ci sont déployés par petites unités, comme dans l'armée française et contrairement à l'armée allemande qui privilégie de grandes formations blindées dotées d'une grande puissance de feu et d'une capacité de pénétration profonde dans les lignes ennemies. Ces routes d'exil se ferment en juin 1940, après l'effondrement de la France, lorsque tous ces pays rejoignent l'orbite allemande ; dès lors, les réfugiés polonais y sont internés. Toutefois, ces navires sont en trop faible nombre. Le siège de Varsovie oppose la Armia Warszawa en garnison et retranchée dans la capitale de la Pologne (Varsovie) et la Wehrmacht. Néanmoins, il existe deux brigades blindées. Les Polonais ne possèdent plus comme forces importantes que l'armée de Toruń et l'armée de Posnanie. Cette artillerie comprend 1 200 canons de 37 mm Bofors. Pendant ce temps, une bataille navale s'engage au large des côtes polonaises. L'invasion allemande commence le 1er septembre 1939, soit une semaine après la signature du pacte Molotov-Ribbentrop, alors que l'invasion soviétique débute le 17 septembre après que l'accord Molotov-Tōgō du 16 septembre a mis un terme aux hostilités russo-japonaises en Corée et en Mandchourie. L'Union soviétique annexe quant à elle les territoires conquis ou cédés par les Allemands, en les incorporant aux républiques soviétiques de Biélorussie et d'Ukraine, et lance rapidement une campagne de soviétisation. Au soir du 3 septembre, seule l'armée de Poznań n’a pas été attaquée. un bataillon d'artillerie lourde (12 pièces) ; un escadron d'artillerie légère (douze pièces) ; 5 escadrilles de bombardement léger/reconnaissance. Certains pacifistes manifestent néanmoins leurs réticences, tel le député socialiste Marcel Déat qui publie le 4 mai 1939 un article intitulé : « Faut-il mourir pour Dantzig ? L'armée polonaise fut vaincue en quelques semaines. Depuis le 15 septembre, de nombreuses unités se dirigent vers cette région. L'armée polonaise comprend aussi de l'artillerie antichar à la fois dans la cavalerie et l'infanterie. Dans cette ville, l'armée polonaise possédait seulement le dépôt de l'armement situé à Westerplatte. Tags: campagne de Pologne, Flames of War. Pour Hitler, de telles annexions étaient justifiées par la présence de populations germaniques et par la nécessité de donner au peuple allemand un espace vital à l'est. Il faut attendre le 10 septembre pour que les Allemands viennent en aide aux fantassins et à la VIIIe armée. Ainsi, le 5 septembre, la bataille des frontières est finie. Malgré les émissions de radio allemandes qui annoncent la capture de Varsovie, l'attaque est arrêtée peu après et Varsovie mise en état de siège. Détails. Après ces péripéties, le 10 septembre, les chars et l'infanterie peuvent enfin se diriger vers Brest-Litovsk, mais les troupes se trouvant le plus près de Varsovie ont bien du mal à progresser, notamment la 20e division d'infanterie motorisée. La situation entre le 12 et le 14 septembre est pour le moins confuse, aucun front cohérent n'existe et la Pologne voit son territoire traversé par de nombreuses troupes ennemies. Parmi ces dernières, la 12e reçoit l'ordre de couper l'accès de l'armée polonaise aux frontières hongroise et roumaine. Une partie de la flotte aérienne est « à la disposition » de l'armée de l'air, soit : Le reste de la flotte dépend de l'Armée de terre et est articulée autour de 7 formations tactiques aux ordres des commandants d'armées en campagne. Le 17 septembre, un régiment allemand parvient à pénétrer dans la citadelle et à s'en emparer au moment où la garnison polonaise s'enfuit vers l'ouest. Ainsi seules les 1re, 2e et 3e divisions blindées sont fortement dotées en chars (près de 400 chacune). Les forces militaires qui purent s'échapper reformèrent rapidement une armée polonaise à l'étranger pour continuer le combat. Ces unités consistent en des bataillons ou des compagnies. Sur terre, les Allemands tentent de s'emparer de Gdynia. La division allemande, contrainte au repli, doit demander l'aide des blindés. Forces allemandes aux abords de Varsovie. La bataille qui s'engage ne permet pas de désigner un vainqueur, mais, très vite, l'armée de Lódź plus au sud commence à céder et le général Kutrzeba est obligé de battre en retraite pour éviter un encerclement. La Pologne indépendante est recréée après la Première Guerre mondiale en 1919, mais est occupée et partagée par l'Allemagne nazie et l'Union soviétique en 1939. Contrairement à une idée fausse très répandue, ce n'est pas la cavalerie mais l'infanterie qui constitue l'élément principal de l'armée polonaise. Pour parer à cette possibilité, l'Oberkommando des Heeres (abrégé en OKH, le Haut Commandement de l'armée de terre allemande) demande aux généraux présents sur le front de prendre de vitesse les Polonais. L'armée de Łódź, quant à elle, se dirige vers Varsovie, puis vers Modlin face à une farouche résistance allemande devant la capitale polonaise. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, dans le but de donner un débouché sur la mer à la Pologne, le traité de Versailles avait créé un couloir et une ville internationale libre, Dantzig, qui séparaient l'Allemagne de la Prusse-Orientale. Les forces allemandes envahissent la Pologne par le nord, le sud et l'ouest au matin du 1er septembre, aussitôt après l'incident de Gleiwitz qui a servi de prétexte. Le prétexte allemand pour l'invasion est l'attaque d'un poste de radio à Gleiwitz. Néanmoins, les forces allemandes sont surtout arrêtées dans leur progression vers Varsovie par la résistance polonaise sur la Bzura et la Wehrmacht doit stopper l'investissement de la capitale polonaise. Joachim von Ribbentrop lui soumet un protocole en seize points et lui demande de s'entremettre auprès de la Pologne pour qu'elle envoie un ministre plénipotentiaire. Le gouvernement polonais ne demanda ni ne conclut d'armistice avec les forces d'invasion. L’armée allemande peut aussi compter sur des chars tchèques, le Panzer 35t (202) et le Panzer 38t (78). Finalement, Unrug n'accepte de capituler que le 1er octobre. Glossary: Full Glossary. C'est à 4 h 45 que l'Allemagne, aidée par son alliée, la Slovaquie, qui, alléchée par la promesse d'annexion territoriale, constitue une base opérationnelle essentielle[13], commence l'invasion de la Pologne, et donc la Seconde Guerre mondiale. En effet, dès les premiers jours du conflit, on compte des morts civils, à l'image des Allemands (entre 100 et 1 000) tués lors du « Dimanche sanglant de Bromberg », le 3 septembre[19] ; ces morts sont mis en avant par le commandement allemand et servent de prétexte aux crimes dont se rendent coupables les Allemands en Pologne : incendies de villages, exécutions de civils par balle ou à la grenade[20]. Le 1 er septembre 1939, à 4 h 45, les chars allemands franchissent la frontière polonaise. La Pologne y maintenait un commissaire général et formait une union douanière avec la ville, zone franche administrée par le C… La presse soviétique salue l'occupation de ce qu'elle considère désormais comme l'« ancienne Pologne ». En face des Allemands se trouve l'armée de Modlin. Armée de campagne slovaque Bernolák (Slovenská Poľná Armáda skupina « Bernolák ») sous le commandement du général Ferdinand Čatloš : Commandée par Kliment Vorochilov, l'Armée rouge engage contre la Pologne entre 450 000 et 800 000 hommes de troupe selon les sources, soit 33 divisions, 11 brigades, avec 4 959 canons, 4 736 chars d'assaut et 3 300 avions ainsi que des membres des forces spéciales du NKVD pour faire la chasse aux ex-cadres et fonctionnaires de l'État polonais, aux militaires cachés, aux ecclésiastiques et aux groupes de résistants en formation.