Elle est l'héritière des Académies royales de peinture et sculpture, créée en 1648, de musique, datant de 1669, et d'architecture, fondée en 1671. Les femmes sont admises à partir de 1897[4]. Jusqu'à l'ouverture des facultés d'arts plastiques, le DSAP était le plus haut diplôme existant en pratique artistique en France, et très prisé par les étudiants-artistes étrangers. Le ministère de la Culture a missionné l’Inspection générale des affaires culturelles afin qu’elle enquête sur l’application des objectifs d’égalité hommes femmes dans l’école. Il édifie d'abord le bâtiment des Loges, indispensable au fonctionnement des concours, et commence le Palais des Études, dont les travaux d'achèvent en 1829. École nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA), modifier - modifier le code - modifier Wikidata. De 1870 à 1903, l'institution s'appelle « École nationale et spéciale des Beaux-Arts »[3]. Localisation sur la carte du 6e arrondissement de Paris. Au moment de la Révolution française, les moines sont expropriés, et le lieu est aménagé en 1795 pour abriter le musée des Monuments français, lieu créé par Alexandre Lenoir pour préserver et présenter au public des œuvres sauvées des destructions pendant la période révolutionnaire, comme les tombeaux des rois de France de Saint-Denis. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Atelier de la Grande Masse des Beaux-Arts. Dans sa galerie d'expositions donnant sur le quai Malaquais, au numéro 13, l'ENSBA organise des expositions variées en rapport avec les beaux-arts et y présente également parfois ses collections. Il est de ces volumes qui n'ont pas moins de 1,70 m de hauteur. Dans celle d'architecture, il y en a trois (ceux d'Alexis Paccard, de Charles Laisné et de Simon-Claude Constant-Dufeux), mais des ateliers libres subsistent (on en dénombre sept en 1907)[9]. Représentant la France républicaine, l’Institut national des sciences et des arts est créé; sa troisième et dernière classe, Littérature et Beaux-Arts, annonce l’actuelle Académie des Beaux-Arts. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Cette importante décision conduit à l’émancipation de l’artiste, enfin distingué de l’artisan. », https://data.bnf.fr/fr/16703196/dominique_francois_slodtz/, Dictionnaire des élèves architectes de l’École des beaux-arts (1800-1968), Plan de l'école nationale supérieure d'architecture Paris-Malaquais, « Les professeurs de l'École des beaux-arts (1794-1873) », par Frédéric Chappey, École nationale supérieure d'arts et métiers, Bilan d'aptitude délivré par les grandes écoles, Commission d’évaluation des formations et diplômes de gestion, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Beaux-Arts_de_Paris&oldid=174960018, Article avec une section vide ou incomplète, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Depuis, les unités pédagogiques ont été transformées en Écoles nationales supérieures d’architecture (ENSA). nécessaire]. Elle est aujourd’hui hébergée à la Villa Médicis, acquise, elle, en 1804. Des ateliers officiels sont créés dans chacune des quatre sections. L'œuvre de Félix Duban se retrouve, depuis, fortement dénaturée. Le premier Salon de la Jeune Peinture s'est tenu ici en 1950 et le second en 1951. Création de l’Académie royale d’Architecture. Cette liste permet de retrouver certains artistes diplômés de l'école depuis 1817 : Par ailleurs, la base de données Cat'zArts[38] mentionne également un grand nombre d'anciens élèves. L'Académie des beaux-arts, ainsi dénommée depuis 1816 et descendante des académies royales, est l'une des cinq académies qui forment l'Institut de France. Par ailleurs, la majorité des œuvres est décrite dans le Cat'zArts, qui est un catalogue numérisé des œuvres graphiques, manuscrits, peintures et sculpture[19]. La Convention nationale supprime toutes les académies et sociétés savantes. avec l’installation de plusieurs ascenseurs dans les bâtiments historiques de l’école. En 1861, ceux-ci décident de créer une salle de lecture dans l'ancienne galerie de présentation des maquettes d'architecture qui se trouvait dans l'aile est du Palais des Études. Peu avant 1630, la rue qui longe ce monastère est appelée rue des Petits-Augustins. Il a aménagé les cours d'entrée du côté de la rue Bonaparte (qui prend ce nom en 1852), la chapelle et le cloître (cour du mûrier) de l'ancien couvent. À l’initiative conjuguée de Lebrun et de Colbert, l’Académie de France à Rome est créée. Pourtant une bibliothèque était prévue sur les plans de François Debret et de Félix Duban, comme sur les projets des professeurs de l'École. Une école unique réunissant peinture, sculpture et architecture est créée le 1er floréal an V (20 avril 1797). Cette base de données comprend déjà près de 80 000 notices dont environ 48 000 sont illustrées[20]. L'Académie des beaux-arts, ainsi dénommée depuis 1816 et descendante des académies royales, est l'une des cinq académies qui forment l'Institut de France. La situation historique et culturelle de cette école est assez exceptionnelle : plantée au cœur de Paris, rive gauche et en bord de Seine, elle attire de nombreux élèves artistes venus de toute la France et du monde entier ; elle permet de fait, outre les cours magistraux, des études par immersion et imprégnation directe avec les différentes formes d'expressions artistiques, de par : L'École des beaux-arts forme un vaste ensemble situé sur la rive gauche de la Seine, face au musée du Louvre, au cœur de Saint-Germain-des-Prés, dont les bâtiments sont répartis sur plus de deux hectares, entre la rue Bonaparte et le quai Malaquais, et datent des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles et même, pour certaines parties, du XXe siècle. Des tables sont placées dans l'axe médian, entre les meubles, pour recevoir douze à quinze lecteurs. Un corps professoral de douze maîtres enseignants supervisés par des recteurs ou intendants constitue le dispositif administratif, qui, grosso modo, ne changera pas jusqu'à la réforme de 1863[Quoi ?]. La durée des études à l’ENSBA est de trois années au minimum, de cinq années au maximum et d'une année post-diplôme non obligatoire. La direction a réagi en organisant une réunion d’information sur le sujet. Alors qu'une réforme de l’enseignement supérieur des architectes est annoncée par le décret Debré du 16 février 1962[11], l'avant-projet de réforme qui prévoit l'accueil des architectes au Grand Palais, daté du 11 septembre 1964, débouche sur l’espace inauguré le 10 septembre 1965[11] avec des travaux sur près de 2 500 m²[11] au Grand Palais, afin d'accueillir les 400 élèves du groupe C, répartis en cinq ateliers [11]. Les étudiants étrangers déjà diplômés de l'École des beaux-arts de leur propre pays, dispensés de passer certaines unités de valeurs (UV) ne restaient fréquemment que deux années pour obtenir le DSAP (diplôme supérieur d'arts plastiques). Les rayonnages sont placés contre le mur face aux fenêtre. Il sépare l'architecture des autres disciplines en créant les unités pédagogiques d'architecture (UPA) sur tout le territoire ; elles sont devenues depuis les Écoles d'architecture, puis en 2005 le réseau des Écoles nationales supérieures d'architecture (ENSA). Un décret porte le nombre de membres de la section de Photographie à quatre. Ce mode de fonctionnement traditionnel est officialisé à la restauration avec l'ordonnance du 21 mars 1816 qui donne une existence officielle à l’École royale des beaux-arts[8]. Ils étaient déposés dans l'attique situé au-dessus de la galerie des modèles ou dans des cabinets. Année de la création de la Casa de Velazquez, à Madrid, inaugurée en 1928, reconstruite et réouverte en 1959. Certains fonds sont également décrits dans la base Joconde du ministère de la Culture, et une intégration dans le moteur de recherche Collections de ce même ministère est actualisée. Création de l’Académie royale de Peinture et de Sculpture. Sans modification de son effectif global, l’Académie des Beaux-Arts compte une nouvelle section, consacrée aux Créations artistiques dans le Cinéma et l’Audiovisuel. Des locaux préfabriqués, furent installés entre le Palais des Études et l'Hôtel de Chimay dans les années 1990. nécessaire]. Année de sa nomination comme directeur de l'École. Les lieux peuvent êtré loués. Au Second Empire, au moment de la réforme de 1863, après la transformation de l'École royale en École impériale des beaux-arts, l'emprise de l'Académie est réduite avec la désignation du directeur et des professeurs par le ministère responsable de l'École. Ce qui nous contraint à leur consacrer des meubles tout exprès ». C'est en 1883 que l'École connaîtra sa dernière grande extension avec l'achat de l'hôtel de Chimay et ses annexes, datant des XVIIe et XVIIIe siècles, situés aux nos 15 et 17 quai Malaquais. De 1969 aux environs de 1985, dans les trois disciplines, Peinture - Gravure - Sculpture (PGS) les études se déroulaient en moyenne sur cinq années. Pour la première fois, l’Académie expose publiquement les œuvres, préfigurant en cela l’esprit de Salon ; à partir de 1725, cette manifestation temporaire se déroule dans le salon carré du Louvre. Les professeurs sont choisis par les académiciens qui désignent aussi les autorités administratives de l'École. Dans les années 1990, le DSAP est remplacé par le diplôme national supérieur d'art plastique (DNSAP), par ailleurs, un diplôme de 3e année, et des masters sont créés. Ce qui nous contraint à leur consacrer des meubles tout exprès », a répondu aux exigences de l'enseignement artistique, jusqu'alors uniquement enrichi et documenté par les activités du CID (1974), Créé en 1983 sous le nom de Salle d'actualité/CID à l'initiative de Mathilde Ferrer et d'un groupe de documentalistes issues de l'Institut de l'Environnement, grâce au soutien du directeur F. Wehrlin et de quelques enseignants tels que Georges Jeanclos, ce service comblait une lacune, celle d'une information actualisée sur l'art contemporain et l'enseignement artistique, "La « réforme expérimentale » de l’enseignement de l’architecture au Grand Palais (1962-1980)" par Amandine Diener, Maître de conférences associée (HCA), ENSA Paris-La Villette, EA 3400 ARCHE, "Les années 68: le temps de la contestation" par Geneviève Dreyfus-Armand - 2000- page 253. L’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris (ENSBA), communément dénommée les Beaux-Arts de Paris, est une école d'art française fondée en 1817. Cet ensemble comporte une grande salle au rez-de-chaussée et plusieurs autres salles à l'étage. L'école est la lointaine héritière des écoles de l'Académie royale de peinture et de sculpture qui a été fondée en 1648 et de l'Académie de Saint-Luc refondée en 1649, à partir de l'ancienne communauté médiévale des peintres et tailleurs d'images. nécessaire]. deux années de formation artistique, pratique et théorique. Dans le Catalogue méthodique de la bibliothèque de l'École nationale des beaux-arts rédigé en 1873 par Ernest Vinet, premier bibliothécaire de l'École, celui-ci écrivait que « parmi les grandes institutions publiques dont Paris s'honore, l'École des beaux-arts était, à la fin de 1862, la seule qui n'eut point encore de bibliothèque... c'était un amas de livres inaccessible, inconnu, ce n'était point une bibliothèque[21]. Des tableaux de l'ancienne Académie royale de peinture sont placés sur les murs. Les mouvements politiques et sociaux de mai et juin 1968 (l'école étant rebaptisée « Atelier populaire », des dizaines d'affiches militantes y étant réalisées[10]) amènent le ministre de la culture d'alors André Malraux, pour rompre avec l'académisme et calmer les conflits politiques, à réformer en profondeur cette grande école. Le petit Atelier Historique de Georges Jeanclos, situé sur le flanc arrière droit du Palais des études fut détruit dans ces mêmes années. Il est de ces volumes qui n'ont pas moins de 1,70 m de hauteur. Un décret porte l’effectif de la quatrième classe à 40 membres. Composée initialement de douze "anciens", réunis autour de Le Brun, la nouvelle Académie est placée d’abord sous la protection du Chancelier Séguier. Selon le principe du compositeur Pierre Perrin et sur proposition de Colbert, l’Académie royale de Musique est créée ; Lully en prendra la direction en 1672. Un problème récurrent depuis 1969 : le manque d'espace pour étudier, L'accueil des architectes dans une aile du Grand Palais, De la Bibliothèque des beaux-arts à la médiathèque, La médiathèque d'actualité Stratis Andréadis, Atelier de gravure en médaille et pierre fine, Ateliers d'histoire de l'art et d'esthétique, « ne pas sacrifier une génération entière d’élèves », Il n'a jamais existé d'école départementale contrairement aux, « parmi les grandes institutions publiques dont Paris s'honore, l'École des beaux-arts était, à la fin de 1862, la seule qui n'eut point encore de bibliothèque... c'était un amas de livres inaccessible, inconnu, ce n'était point une bibliothèque, « L'École possède un grand nombre de dessins d'architecture qui forment cent soixante volume in-folio. Créé en 1945 spécialement pour Jean Souverbie. L'Académie des beaux-arts, ainsi dénommée depuis 1816 et descendante des académies royales, est l'une des cinq académies qui forment l'Institut de France. L’Académie passe sous la protection de Mazarin et c’est à cette date que les graveurs y sont accueillis. Après un long conflit, les Ateliers d'Architecture sont séparés des autres ateliers et répartis entre 5 Unités Pédagogiques d'Architecture[5], futures Écoles Nationales Supérieures d'Architecture. Le catalogue Cat'zArts-Livres, également accessible par internet, permet quant à lui de consulter les références des livres imprimés et des périodiques. Entre 1969 et 1991, il n'y a qu'un seul diplôme, le diplôme supérieur d'art plastique (DSAP), avec mention de la discipline. Sous la direction de Jean-Nicolas-Louis Durand, il se réduit progressivement à la science de l'ingénieur, tandis qu'une forme artistique d'enseignement subsiste sous la forme d'ateliers privés où le style éclectique se développe. Un étudiant diplômé du DSAP pouvait donc le repasser pour les deux autres disciplines à raison d'obtenir les quelques unités de valeurs spécifiques. Logée dans la cour vitrée du Palais des Études, la Médiathèque de l'École des beaux-arts de Paris a répondu aux exigences de l'enseignement artistique, jusqu'alors uniquement enrichi et documenté par les activités du CID (1974)[réf. Elle fait partie de l'université PSL. A l’initiative conjuguée de Le Brun et de Colbert, l’Académie de France à Rome est créée, ancêtre direct de l’actuelle Villa Médicis, acquise, elle, en 1804. Après 1945, de nouveaux ateliers de trois étages, situés de part et d'autre de la salle dite « de la Melpomène », sont conçus par l'architecte Auguste Perret. Au cours du Premier Empire, le musée, parfois appelé « musée des monuments des Arts » ou « musée des Petits-Augustins », se développe et présente les éléments de la sculpture française les plus remarquables. Dans le cadre de son partenariat avec l'Institut national d'histoire de l'art (INHA), les références des ouvrages du service des collections peuvent être consultées par le biais du catalogue collectif de l'INHA ; elles sont à terme reversées dans le catalogue national SUDOC. Cette chapelle, intégrée ensuite dans un plus vaste ensemble, dont le prieuré, est donc tout ce qui reste du complexe palatial originel de la reine Margot. En 2007, cinq nouveaux ateliers ont ouvert leurs portes à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis : ceux de forge, céramique, matériaux composites, mosaïque et taille. Les élèves et anciens élèves sont traditionnellement réunis au sein de l'association appelée Grande Masse des Beaux-Arts, créée officiellement en 1926, mais dont le système existe depuis la fin du XIXe siècle. spécificité parisienne : pour les jeunes Parisiens de milieu modeste, étant donné que la, une première année pluridisciplinaire ; au cours du. Ce premier cycle de 3 ans est sanctionné par un diplôme ; une année d’expérimentation et d’ouverture (stages, voyages) ; La dernière modification de cette page a été faite le 23 septembre 2020 à 10:19. De nouveaux locaux furent construits sur place, puis des extirpations d'UP complètes des locaux historiques se firent dans des locaux de plus en plus éloignés et éparpillés, rue Jacques-Callot dans le 6e arrondissement de Paris, avenue de Flandre dans le 19e arrondissement de Paris. Dans son rapport de 1863, Vinet présente la bibliothèque et en particulier les meubles qui ont dû être créés pour recevoir certains grands documents et placés dans deux grandes épines dans l'axe médian de la salle : « L'École possède un grand nombre de dessins d'architecture qui forment cent soixante volume in-folio. L’effectif global de la Compagnie est porté à 57 Académiciens, 16 Associés étrangers et 57 Correspondants français ou étrangers. L'architecte François Debret est nommé responsable de la construction de nouveaux locaux en 1819. Si ces collections ne sont pas présentées de façon permanente, elles font l'objet d'expositions régulières au sein de l'École ou font l'objet de prêts. L’effectif global de la Compagnie est porté à 55 Académiciens, 16 Associés étrangers et 55 Correspondants français ou étrangers. Carlo Urbino, L'art de cuisiner (2e moitié du XVI). La médiathèque comporte un fonds composé de livres, catalogues d'expositions, monographies d'artistes, périodiques français et étrangers, dossiers thématiques, documents audiovisuels, photographies numériques des travaux d'élèves. De 1795 à la réforme du 15 novembre 1863[23], l'École est dirigée par un conseil de professeurs. L’effectif de l’Académie est de 50 membres, 10 associés étrangers, 40 correspondants. Des ateliers préparatoires à l'École et des cours gratuits sont mis en place. L'École impériale ne devient École nationale des beaux-arts qu'après la chute de l'Empire en 1870 et l'instauration du régime républicain. Agnès Goudail, Catherine Giraudon, Jean-Michel Leniaud. En mars 2018, en plein mouvement #metoo de libération de la parole des victimes de harcèlements, l’institution doit faire face à une crise. L'Hémicycle des Beaux-arts, fresque de Paul Delaroche dans l'amphithéâtre d'honneur. L’effectif global de la Compagnie est porté à 63 académiciens, 16 associés étrangers et 63 correspondants français ou étrangers. Son élève et beau-frère Félix Duban lui succède en poursuivant l'édification du Palais des études et en réalisant le bâtiment des expositions (salle Melpomène et salle Foch) donnant sur le quai Malaquais. En 2018 seulement 30 % des professeurs sont des femmes alors qu’elles représentent 60 % des élèves[13],[14],[15]. En mars 2018 est lancée une pétition dénonçant le « harcèlement sexuel et moral » à l'école des Beaux-arts de Paris. Le recrutement se faisait par concours : dessin, épreuve dans la discipline choisie et surtout un dossier de travaux effectués auparavant avec entretien avec quelques professeurs de l'École, le Jury. Ces collections se composent d'environ 2 000 peintures dont des œuvres de Nicolas Poussin (Hersé et Aglaure), Antoine van Dyck, Hyacinthe Rigaud, Charles de la Fosse (L’Enlèvement de Proserpine, vers 1673), Charles-Joseph Natoire, Jean-Honoré Fragonard, Hubert Robert, Jacques-Louis David (Érasistrate découvrant la cause de la maladie d’Antiochius) et Jean-Auguste-Dominique Ingres, de 600 objets de différents types d'arts décoratifs, de 600 éléments d'architecture (fragments, parties de bâtiments anciens), d'environ 15 000 médailles, de 3 700 sculptures, de 20 000 dessins dont certains par Albrecht Dürer, Michel-Ange, Paul Véronèse, Le Primatice, Pontormo, Jacques Bellange, Nicolas Poussin, Charles Le Brun, Claude Lorrain, Rubens, Antoon Van Dyck, Jacob Jordaens [17], Rembrandt, François Boucher, Hubert Robert, Ingres, Géricault, Delacroix, Gustave Moreau[18] ou encore Pierre Alechinsky, de 45 000 dessins d'architecture, de 100 000 gravures et estampes dont certaines par Dürer ou Lucas Cranach l'Ancien notamment, de 70 000 photographies datant pour la majeure partie de la période 1850-1914, de 65 000 livres datant du XVe au XXe siècle (dont 3 500 pour les XVe et XVIe siècles), de 1000 pièces d'archives manuscrites (lettres, inventaires, registres, notes) ainsi que de 390 importants manuscrits enluminés, complets ou fragmentaires. La troisième grande réforme a lieu en 1968. Cette création est contemporaine de la réforme de l'École de 1863. Jusque vers 1985, le Collège des chefs d'atelier, souvent des artistes très renommés, était recruté par cooptation externe ou interne d'anciens élèves, devenus assistants. Ce musée jouxte l'hôtel de Juigné, aux nos 11-13 quai Malaquais, qui devient en 1795 le ministère de la Police dirigé par Joseph Fouché. Les élèves-architectes interpellent le ministre compétent par une lettre ouverte, le directeur lance un « SOS » afin de « ne pas sacrifier une génération entière d’élèves »[11], sur fond d'ouverture annoncée de la première école nationale d’architecture à Marseille et d'une autre à Versailles pour la rentrée 1968-1969[11]. cours privés, particulièrement en région parisienne. Les étudiants de l'École, ainsi que les étudiants à partir du 3e cycle et chercheurs en histoire de l'art, ont la possibilité de consulter la documentation et les œuvres communicables, sur rendez-vous, en salle de lecture. L’Académie royale d’Architecture est instituée par volonté royale, inspirée par Colbert et l’architecte Blondel, premier directeur de la nouvelle compagnie. Fortes de près de 450 000 œuvres et ouvrages, les collections de l'École des beaux-arts permettent ainsi de reconstituer l'histoire de l'enseignement de l'art officiel en France, qui essaima dans le monde entier, en attirant des étudiants de tous les continents. C'est une salle rectangulaire de 20 m par 8. C’est l’entreprise Drieux-Combaluzier, qui fut responsable du chantier[réf. beaux-arts municipaux, régionaux (depuis le milieu des années 1970). Sous les fenêtres ont été placés des casiers mobiles avec des médaillers vitrés. Sous le ministère de Jack Lang le recrutement collégial fut supprimé pour un choix effectué directement par le ministère. L’Académie ouvre ses portes sans restriction, hormis celle du talent et de la moralité : à titre d’exemple, 14 femmes siégèrent en son sein; Antoine Coypel y fut élu à 20 ans. Bien que les études étaient censées officiellement se dérouler en cinq ans, comme il n'y avait pas d'« années », ni de section formalisant cela, l'élève artiste pouvait éventuellement mener un cursus libre d'un atelier ou d'une discipline à l'autre, voire passer les différents diplômes correspondant aux différentes disciplines. Duban a réutilisé des éléments architecturaux et décoratifs, parfois disparates, restés en place après la dispersion des collections du musée des Monuments français, donnant à l'ensemble une unité incontestable. la cour Bonaparte comprenant nombre d’éléments muséaux architecturaux ; la Cour du Mûrier et ses galeries (qui sont de nouveau dans un piteux état : les restaurations de mauvaise qualité n'ont pas tenu plus de dix ans) ; et la Chapelle qui, pendant les années 1970, contenait en réserve une partie de l'ancien musée des Beaux-Arts, parce que le principe de l'étude par copie à partir d'œuvres (originaux ou copies fidèles) fut quasiment abandonné. Les locaux actuels sont le résultat de l'ordonnance du 24 avril 1816 faisant suite à la création de l'Académie des beaux-arts. La nouvelle bibliothèque ouvre ses portes aux élèves le 25 janvier 1864. Ensuite, le climat se tend en Mai 1968 et un décret de décembre 1968 détache l’enseignement de l’architecture de l’ENSBA[11]. Elle assure un certain nombre de services sociaux aux élèves et anciens élèves de l'École, ainsi qu'aux anciens élèves des écoles nationales d'architecture parisiennes. À côté du prieuré de la Sainte-Trinité[7], se trouve encore la « chapelle des louanges », de forme octogonale, bâtie pour la reine Margot, qui possédait là un vaste palais, aujourd'hui disparu ; elle offrit par testament une partie de son grand jardin et la chapelle à des moines augustins réformés de la communauté de Bourges. Après la suppression des écoles des Académie royale de peinture et de sculpture et Académie royale d'architecture en 1793, l'enseignement artistique est supprimé et celui de l'architecture est placé dans le cadre de la section du génie de l'École polytechnique. » Les choses ont bien changé. Elle a pour mission de produire des divertissements en langue française pour la Cour, de susciter, dans le public, le goût de la musique, enfin, d’assurer un enseignement de qualité. Dans les années 1940, il devient évident qu'il faut agrandir la bibliothèque. UP7, héritière du "Groupe C" de cette époque va être présente dans l’aile sud du Grand Palais jusqu’en 1980[11]. Pour les ressortissants français, l'admission à l'ENSBA se prépare souvent dans d'autres écoles : La réforme de 1969 a permis de démocratiser l'admission à l'École, d'un recrutement ultra sélectif (quelques dizaines d'élèves), l'École permit pendant une quinzaine d'années à environ 500 élèves par an d'être admis (environ 600 admis, dont 200 directement en atelier, pour 1400 postulants). L'École nationale supérieure des beaux-arts possède un immense patrimoine, légué par les Académies royales puis régulièrement augmenté jusqu'en 1968 des travaux de ses élèves (les prix de Rome entre autres), mais aussi de tous les modèles pédagogiques acquis pour leur formation ainsi que de donations exceptionnelles[16]. la présence de jeunes artistes internationaux invités dans l'école.