Seulement, comme Schempp peu avant lui, Martin a loupé 3 fois. Du grand classique. 5/10, ça ne pardonne pas. Les premiers concurrents arrivaient alors au tir debout. Dmitry Malyshko (37) a commencé par une craquante (3 tours de pénalité), au contraire de Tarjei Boe (38), plutôt lent sur la piste mais auteur d’un 5/5. Toujours est-il qu’elle a pris la tête en améliorant de 6 secondes le meilleur temps (celui de Valj Semerenko). Plus tard JGB a craqué, 3 tours de pénalité au debout (en commençant par 0/3), l’exercice qui le plombe régulièrement, il a aussi pourri sa poursuite en se classant juste derrière son coéquipier (39e à 1’46). Un Boe peut en cacher un autre. Kazan plus ! Chez les hommes vous avez Martin Fourcade et Simon Fourcade, vous avez aussi Johannes Boe et Tarjei Boe. Anton Shipulin (28) a manqué la 2e, Quentin Fillon-Maillet (29) n’a pas commis cette erreur, il arrivait avec 14 secondes de retard, il est ressorti avec 18 en ayant été excellent. Cet entrainement sera clôturé par les Championnats de France de Biathlon (ou Summer Tour) avec une première étape à Bessans, sur le stade de Haute Maurienne Vanoise. Auteur d’une erreur au couché, le meilleur Russe était au courant du score de ses rivaux, une si belle opportunité de reprendre des points au classement général risquait de ne pas se représenter cette saison. Lors de cette saison post-olympique, Marie avait terminé 7e du classement général de la Coupe du monde. Franziska Hildebrand (17) figurait parmi les filles à surveiller, elle a manqué la 3e cible… cordon, la cible a bougé. Cette fille est un OVNI, il lui faut encore progresser en tir, son gros point faible pour le moment (rien d’alarmant à cet âge). Je pensais aussi que cette piste pouvait être idéale pour Justine Braisaz, une montagnarde aussi jeune (18 ans) que forte en ski, particulièrement quand c’est accidenté. Du coup il a mis du temps à lâcher les autres, il ne pouvait se permettre de prendre trop de risques, il devait penser à la poursuite. Fak n’a pas su profiter d’une situation devenue idéale pour lui, il est parti tourner 2 fois (7/10), ce qui l’a fait finir seulement 14e (à 55"). L’Allemand était déjà très moyen sur les skis, son couché catastrophique l’a éliminé de la course au gros globe, justifiant par la même occasion la position de Martin Fourcade qui voyait en Anton Shipulin sont seul véritable concurrent dans cette quête. Après Dahlmeier, 6 filles pas particulièrement attendues à la fête sont venues se caler dans le top 11. ). Lesser était en bien meilleure position, le sans-faute lui assurait au pire la médaille d’argent, il a voulu assurer… et a loupé le coche en manquant son dernier tir. Un jour où l’autre, ça allait finir par bien se passer. Enora Latuillère. A la vue du classement final, il est évident que le vent et la réussite ont beaucoup influé sur le résultat. Il s’agissait de la première médaille française des Jeux, ce qui a toujours un certain impact, surtout quand elle est remportée par une jeune femme particulièrement fofolle et souriante. Depuis quelques années, le monde de la mode voit ses diktats littéralement démolis. On a vu en combiné nordique d’Eric Frenzel a été monstrueux en janvier mais était dans le dur au moment des Championnats du monde, Schempp me semble avoir la même courbe de forme que son compatriote. Sur les 4 Français, on pouvait espérer au moins un 10/10. Quant à Anaïs Bescond (24), elle a loupé la première en sachant que seul un 10 pouvait lui permettre de réussir un bon résultat compte tenu de sa forme. Olga Abramova (37), obscure relayeuse ukrainienne de 26 ans arrivée il y a peu sur le circuit Coupe du monde où à part une 15e place elle n’avait jamais terminé dans le top 20, s’est hissée au 9e rang (1+1) à 1’03. A partir de décembre 2012, c’est-à-dire la saison préolympique, on a vu une autre Marie. En revanche, pour Coline Varcin, 53e à 2’56 et Anaïs Bescond, 56e à 3’04, quelle galère ! Nous pouvons donc nous concentrer sur le tir debout. Un bon 5/5 bien assuré sans perdre trop de temps, exactement ce dont il avait besoin. Ensuite, plus personne ne représentait un réel danger pour les premiers du classement. Laura Dahlmeier (32) était l’autre fille redoutable pas encore éliminée de la course à l’or. Si Karin Oberhofer (1) a déjà dû tourner 2 fois d’entrée, 6 des 9 premières à se présenter sur le pas de tir pour le couché ont fait un sans-faute. Ces Allemands ont terminé respectivement 5e et 10e à 30 et 46 secondes, ils pourraient être dangereux lors de la poursuite. Avec un seul tour de pénalité, il serait probablement monté sur le podium, il a en effet terminé 6e de cette course grâce à une grosse perf sur les skis. Marie n’a pas eu de chance depuis son retour sur le circuit, les éléments lui ont souvent été contraires, le vent a plusieurs fois gâché ses prestations impressionnantes sur les skis. (LdC ¼), Un bien mauvais Tour. A 1cm près il sortait en tête. Emil Hegle Svendsen (8) a loupé 2 fois au couché, Michal Slesingr (10) une fois, puis Evgeniy Garanichev (11) et Nathan Smith (12) ont réalisé un sans-faute, ce que seul un Suisse inconnu était parvenu à faire jusqu’alors. La neige molle allait encore énormément brasser et rendre difficile la partie ski de fond. Résultat, pas mal de secondes perdues et 3 tours de pénalité. Nastassia Dubarezava (52), presque 30 ans, obscure relayeuse biélorusse, s’est classée 11e (aussi 1+1), ses 4 seuls top 10 en Coupe du monde datent de 2011/2012. Elle n’a pas fait n’importe quoi, les médecins la suivaient, néanmoins ça reste assez dingue et très rare. Découvrez la composition de l’Equipe de France de Biathlon pour la saison 2020-2021. - Globule Rouge et bleu, L’ennui, un luxe très prisé. Je le dis en toute modestie, ce titre mondial, je l’ai annoncé il y a 1 mois, sa démonstration lors du relais mixte de Nove Mesto était trop éclatante pour ne pas pressentir ce qui allait se produire. Il a d’ailleurs rapidement été relégué au pied du podium, battu par le "grand" Boe, nouveau 3e (+25"3). A son retour, on l’aligne dans un relais… qui est arrêté à cause d’un épais brouillard, du coup elle ne peut y prendre part et débute donc sa saison aux JO. Benedikt Doll (39), dont la performance lors du relais mixte était la seule chose à retenir de la prestation allemande, a tout mis dedans, il était dans le coup. En y regardant de plus près on constate par exemple un manque de réussite sur la dernière, archi-cordon. Chez les femmes vous avez les sœurs Vita et Valj Semerenko (des jumelles, Vita a du faire l’impasse sur la saison en raison d’une blessure au dos), ou encore les Gasparin pour la Suisse (elles sont 3, la meilleure est aussi en saison off pour cause de maternité). Bien étrange cette énorme prise de risques… Cette boulette ne lui a pas coûté la première place, il possédait une marge de 7"6 sur Smith avant les 3,3 derniers kilomètres de ski de fond. Par rapport à la course masculine, une donnée avait évolué… la météo. En l’occurrence la première, ce qui a dû le déstabiliser, puis la 3e et la 4e. 35e à 2’21… Forcément. La piste et les conditions ne sont semble-t-il pas favorables aux caractéristiques de Schempp, on peut aussi se demander s’il n’a pas été bon trop tôt dans la saison. S’il est difficile de maintenir sa position, autant tenter le tout pour le tout en tirant vite, en rythme, sans attendre que les bras tétanisent. Revenir si vite est impressionnant, revenir si vite à un excellent niveau est presque inédit. Déjà présente à Salt-Lake City en 2002, la Slovène a pris énormément de départs aux Mondiaux et aux JO, elle est entrée pour la première fois dans le top 10 à 37 ans (elle a une médaille en relais mixte). La retrouver 8e est assez étonnant. Il était déjà temps de bifurquer vers les premières arrivées au debout, qui promettait de faire office de juge de paix. Elle a tout de même devancé une fille comme Hildebrand, 10e avec les mêmes fautes au tir. La mauvaise était que Martin ne pouvait plus monter sur le podium, son but devenait de prendre un maximum de points tout en se qualifiant le mieux possible pour la poursuite. Le tir a ensuite pourri son individuelle à Oslo-Holmenkollen, puis en l’absence de vent et malgré un tour de pénalité, elle est enfin parvenue à monter sur un podium individuel, son premier depuis la mass-start organisée sur le même site en mars de l’année dernière. Toutefois, la nouvelle vice-championne du monde de sprint a brillé aux Championnats d’Europe (2e du sprint en 2015), elle était 7e dans cette discipline aux JO de Sotchi et 5e de l’individuelle à Vancouver. - Formalité ? En prenant mes notes, j’ai écrit exactement ceci : «Si Marie a un peu de bol au tir, elle peut faire un gros coup.» Visionnaire… Bon, en réalité je l’ai écrit plusieurs fois depuis janvier pour finir en regrettant le tour de pénalité de trop. En biathlon, on n’annule presque jamais, il faut un brouillard empêchant totalement de voir les cibles, un froid "extrêmement extrême" qui mettrait en danger les organismes des athlètes, ou un vent si puissant que le tir pourrait devenir dangereux. 1cm, à 50m, avec du vent… Doll était dans le même cas, il pouvait créer une énorme surprise en réussissant le sans-faute. Elle en a même rajouté au debout en ayant pourtant tenté d’assurer pour sauver sa poursuite. En 2018, aux Jeux de PyeongChang, elle était devenue championne olympique de relais mixte (avec Martin Fourcade, Anaïs Bescond et Simon Desthieux) puis s'était parée de bronze avec le relais féminin (avec Anaïs Chevalier, Justine Braisaz et Anaïs Bescond). Au cours de sa carrière elle terminé plusieurs fois 8e, une fois 4e. Or Mäkäräinen ne sait pas résister à la pression, elle a remporté 14 courses, compte 50 podiums en Coupe du monde, mais hormis en 2011 où elle a terminé 2e du sprint, a gagné la poursuite et a pris la 4e place de la poursuite, ses résultats aux Mondiaux et aux JO sont sans rapport avec son véritable niveau. En plus d’obtenir un 6e titre mondial, le Catalan pouvait espérer assurer le globe de la spécialité et mettre 3 doigts – pour ne pas dire une main complète – sur le gros globe. Ça n’a pas fonctionné. Pour mémoire, le Tchèque était médaillé aux JO. C’est assez prometteur. Sa démonstration lors du relais mixte de jeudi annonçait la couleur… Ou presque. Parmi ces 3, une a vraiment des références en Coupe du monde, Gwizdon, 6 podiums dont 2 victoires mais qui datent de plusieurs années. Je garde le cas Simon Fourcade pour un prochain paragraphe. En revanche, Arnd Peiffer (27) a dû se contenter de 4/5. Jusqu’alors, elle était seulement connue des spécialistes. La collection est complète avec Andreja Mali (53), une des plus anciennes du circuit. Comme les autres, il a manqué une cible. Les 4 précédentes balles avaient blanchi les cibles à un rythme élevé. Marie Dorin-Habert n’était pas de la partie : elle est devenue maman dans la nuit du 18 au 19 septembre. La vérité est ailleurs. Toujours à Oslo, lors du relais cette fois, partie 4e à 1’02 de la tête avec une Russe juste derrière et des proies assez loin devant, Marie a réussi à 10/10 grâce auquel elle a pu doubler l’Allemande et porter les copines à la 3e place. Depuis plusieurs semaines, l’IBU, accompagnée par son groupe d’experts médicaux, a travaillé avec l’ensemble des comités d’organisation, leurs fédérations nationales et les diffuseurs afin d’évaluer les différents scénarios possibles pour l’accueil des compétitions, cela en conformité avec les directives sanitaires établies par l’IBU et les réglementations sanitaires nationales en vigueur. Rappelons qu’en 2012 il avait réussi de super championnats : 5e du sprint, 6e de la poursuite, médaille d’argent de l’individuelle, 5e de la mass-start et médaillé d’argent en relais. Anaïs Bescond a terminé première française à la 5e place (1 faute, à 24.2). La différence ? L’Allemand a fini 3e provisoire à 30"3, il ne devait pas être très optimiste. Elle a raté la première, a envoyé un avion sur la 2e, puis a loupé les 2 dernières. Jeujura, Saint-Germain-en-Montagne. Parmi ces 6 concurrentes, 2 autres Polonaises, Krystyna Guzik (35) et Magdalena Gwizdon (44). Le point commun entre les Fourcade et les Boe est la supériorité du cadet, venu bousculer la hiérarchie. Bravo à lui, belle boulette ! L’Union Internationale de Biathlon (IBU) modifie le calendrier du premier trimestre de Coupe du Monde, Coupe du Monde de Biathlon à Annecy Le Grand Bornand : Ouverture de la billetterie, Objectif Summer Tour à Bessans pour les Biathlètes. Avec 3 tours, elle était déjà condamnée, d’où un refroidissement général de l’atmosphère. Les meilleurs partaient dans le premier groupe, les moins bons avaient tous reçu des dossards élevés (entre le 61 et le 129), du coup après l’arrivée du 60e le niveau était trop inférieur pour risquer toute surprise, le résultat était définitif. Il a manqué la dernière au couché. 2.6K likes. Il est sorti avec 1’15 de retard sur J. Boe et a fini 38e à 1’41. 4e des classements du sprint et de la mass-start, 3e de celui de la poursuite et 4e du général lors d’une saison totalement dominée par Tora Berger, elle arrivait au sommet grâce notamment à des performances de plus en plus convaincantes en ski de fond. SI UNE PHOTO OU UNE VIDEO N'EST PLUS EN LIGNE (dans le cas d'une photo, une petite croix rouge apparaît dans un petit carré blanc), MERCI DE LAISSER UN COMMENTAIRE POUR ME LE SIGNALER. Sophie Boilley. J’étais nettement moins optimiste pour Anaïs Bescond, passée à côté lors du relais mixte d’une façon ne laissant rien présager de bon. Toutefois, quand Johannes Boe a franchi la ligne d’arrivée en améliorant de 12 secondes le chrono de référence de Nathan Smith, je ne voyais personne qui soit capable d’aller le chercher. Elle a tout de même fini 14e à 1’19. Une année de plus d’expériences, d’essais, d’échecs ou de réussites. Etonnamment, après un premier tour très rapide, il a abandonné sa tactique habituelle, n’hésitant pas à prendre beaucoup de temps pour assurer le 5/5. Tenir la position après 6,6km d’effort intense – particulièrement intense dans cette grande côte susceptible d’en faire exploser plus d’un – est déjà difficile en temps normal, alors avec en plus le vent qui pousse sur le canon, bonjour la galère ! Marie est sortie de l’anonymat grâce à sa médaille de bronze lors du sprint des JO de Vancouver il y a 5 ans et quelques semaines. [1] Dans de rares cas la première épreuve est une individuelle et non un sprint. (TdF 2016, E18) - Radinus, Kazan moins ? Après 2 ou 3 courses de niveau régional ou national histoire de se remettre en jambes, Marie a fait son retour en Coupe du monde dès janvier et a tout de suite impressionné sur les skis. Susan Dunklee (15) a décidé d’assurer au maximum, c’était lent, ça n’a pas payé car elle a loupé la dernière. Le jeune Norvégien s’est hissé en tête du classement provisoire pour 3 secondes. Martin y est passé entre le couché de son frère et celui de son plus ancien coéquipier (Jean-Gui était avec lui chez les jeunes, la hiérarchie s’est inversée depuis cette époque). On l’avait vu modifier le réglage de son élément de visée avant de lâcher la première balle. Anais Bescond On risquait fort d’assister à une loterie et de voir de gros écarts avant la poursuite. Les jeux sont ouvertes pour demain ! Il n’y avait en revanche rien à craindre de Nowakowska, même après son incroyable 10/10 au tir – le seul des 104 concurrentes ayant pris part à cet exercice, le réalisateur est encore passé à côté – grâce auquel la Polonaise a pu se hisser en tête du classement à la sortie du debout. Simon Fourcade (41) a fait encore mieux, en plus de bien tirer il a bien skié. Poursuite foutue. Puis il y a eu le relais mixte jeudi lors duquel elle a de nouveau impressionné. Après des Championnats du monde très moyens pour ne pas dire manqués, elle avait obtenu 2 de ses 3 podiums dont une 2e place la mass-start qui concluait la saison. Marie Dorin a mis fin à sa carrière l'an passé. Cette piste lui plait particulièrement. (TdF 2016, E21) - Radinus, Le Tour est joué. Il n'y a qu'un véritable Globule rouge et bleu, ne vous laissez pas abuser par les faux ! Si la meilleure performance du Canadien était jusqu’ici une 5e place, on l’a vu régulièrement dans le top 10 depuis la saison passée, que ce soit à Nove Mesto lors de la dernière étape de la CdM avant les Mondiaux ou sur ce site en mars 2014. J’ai passé Fuyuko Suzuki, étonnante lors du relais mixte, Nadezhda Skardino, passée au travers, ou encore Elisa Gasparin, pas assez forte pour jouer devant, même en cas de 10/10. Sans surprise, Nowakowska s’est ensuite intercalée au 2e rang à 9"6 de Marie. Martin a fini 12e à 49"7, ça peut encore aller avant la poursuite, il est placé et assuré de réussir une opération très intéressante dans la quête des globes (Schempp ne prendra aucun point avant l’individuelle, Shipulin est 18e). (LdC, J3) - bill boquet. C’est exactement ce qu’il fallait faire. Début mars 2015, deux mois après avoir repris la compétition suite à sa première grossesse, Marie Dorin avait gagné deux médailles d'or aux Mondiaux en Finlande (sprint 7,5 km, poursuite 10 km) et deux d'argent (relais féminin et mixte). Elle ne pouvait préserver ne serait-ce qu’1 centième de ses 9 secondes d’avance. Un géant en or, un couple et une maman en argent Marie Dorin, Anais Bescond, Simon Desthieux et Martin Fourcade aux anges après leur victoire sur le relais mixte. Ceci évite de devoir suivre jusqu’au bout, c’est bien pratique pour éviter une retransmission interminable. Résultat, 4/5 (9/10) et le meilleur temps provisoire à la sortie. Ce choix était le bon. (ChE athlé en salle), Sa démonstration lors du relais mixte de jeudi, la décision de l’Allemagne d’envoyer une équipe B disputer le relais mixte, qui est arrêté à cause d’un épais brouillard, le relais mixte jeudi lors duquel elle a de nouveau impressionné, Grand Colombier, petits Colombiens, gros colombin. « L’autre patrouille de France. Darya Domracheva (10) a pris plus de risques, elle a manqué la 4e, ce qui n’était pas bien méchant. Du coup le passage de Weronika Nowakowska (19) au couché est passé inaperçu. A posteriori on se rend compte de l’erreur. Semerenko a opté pour la stratégie opposée, l’attaque. A 1 millimètre, elle faisait 3/5, ne devait tourner que 2 fois, ce qui restait rattrapable pour une fille aussi monstrueuse sur les skis. Quasiment 20 secondes d’écart en 2,5km…. Restez connectés, nous communiquerons très prochainement le programme de l’évènement ! (L1, J28) », Par Globule Rouge et Bleu le samedi 7 mars 2015, 20:12 - Sports d'hiver
Ceci explique peut-être la décision de l’Allemagne d’envoyer une équipe B disputer le relais mixte. On peut parler de frustration, voire de déception concernant le sprint masculin des Championnats du monde de biathlon.Mais la joie l’emporte largement à la fin de la journée. (TdF 2020, E1-2), De la Luz à la gloire, miracles à Lisbonne. Le vent rend le tir aléatoire, la neige pouvant aussi plomber si elle vient se coller sur les éléments de visée (qu’il faut absolument protéger en remettant le clapet avant de repartir sur la piste). L’explication du 2/5 de Kaisa Mäkäräinen (6) est à chercher ailleurs. Rappelons que les résultats du sprint sont très importants pour une seconde raison : ils déterminent l’ordre et les écarts au départ de la poursuite (pour laquelle sont qualifiés les 60 premiers du sprint[1]). Garanichev a abandonné ses chances de podium avec 2 fautes, il avait beaucoup d’avance. 2 semaines plus tard, à Nove Mesto, podium en poursuite avec un morceau d’anthologie à Oslo, une victoire à 20 en individuelle avec une avance énorme : 1’18 sur Darya Domracheva, 1’21 sur Veronika Vitkova, 2’28 sur Laura Dahlmeier, 4e. Le doublé or-bronze des frères Boe donne envie… Si les frères Fourcade pouvaient monter tous les 2 sur un même podium comme en Coupe du monde il y a 3 ans. Toutefois, un de ces 2 succès a été obtenu… à Kontiolahti. Le Comité Départemental de Ski du Jura recherche un/une entraîneur Biathlon en contrat à durée déterminée. Par rapport à Johannes Boe, ils perdaient tous du temps. Preuß s’est complètement loupée debout (3 tours), comme à son habitude ai-je envie de dire. Elle était "seulement" régulière dans le top 10. Soit il gagne (ça lui est arrivé 8 fois), soit il n’est pas sur le podium. Johannes Boe n’a pas volé son titre, lui et son frère n’ont pas obtenu leurs breloques à la loterie, les craquantes de beaucoup de gros s’expliquent seulement en partie par ce vent à couronner les Boe. Son 8/10 accompagné d’une performance étrangement médiocre sur les skis l’a fait dégringoler à la 20e place du classement final de l’épreuve (à 1’02 en ayant concédé 10 secondes sur la boucle finale). J. Boe pouvait réussir un très gros coup, il a fait le con, le coup classique de la précipitation sur la dernière. Le public finlandais s’attendait à la voir briller 1 an après un triplé à Kontiolahti. C’est notamment le cas de Tiril Eckhoff (2), de Valj Semerenko (4), ou encore de Gabriela Soukalova (9). Ce garçon a une particularité, celle de n’être jamais monté sur un podium individuel de Coupe du monde à une autre place que la première. On comprend facilement que s’entraîner au tir avec un ventre de femme enceinte est compliqué puis devient impossible ou insensé. Mais la joie l’emporte largement à la fin de la journée. - Lien permanent. J’étais dans l’attendre de Marie (16), presque manquée par le réalisateur. Enora Latuillière aurait probablement pu tirer son épingle du jeu, malheureusement elle est malade et a été remplacée par Coline Varcin, autre jeune prometteuse. Marie Dorin-Habert n’était pas de la partie : elle est devenue maman dans la nuit du 18 au 19 septembre. Un peu folle, Marie a décidé de se préparer quand même, n’arrêtant le ski-roues que 4 ou 5 semaines avant la naissance de sa fille le 19 septembre,… puis de se remettre à l’entraînement au plus vite. Son 9/10 était insuffisant (elle a tout de même terminé 13e mais à 1’13). Compte tenu de sa vitesse de déplacement, Marie allait être quasiment imbattable si elle parvenait à ne pas commettre plus d’une faute. Il a bien réussi son premier couché. QFM s’est repris après la première balle, il avait énormément de mal à tenir la position, ses bras devaient tétaniser. Dimanche, Marie et Martin courront pour le titre dans une discipline qu’ils affectionnent tout particulièrement, Simon tentera de ne pas finir 4e. Pour une fille qui a remporté 2 gros et plusieurs petits globes, c’est la super loose. Son problème est purement mental. Sa grossesse. Elle a débuté la saison de façon très impressionnante en enchaînant victoires (4) et podiums (3) en novembre-décembre (sur 8 courses). Ça n’a pas manqué. Elisa Gasparin (12) a presque surpris son monde en tirant très bien debout avant une faute sur la 4e et du temps perdu pour lâcher la dernière. Déjà fantastique lors du relais d’Oberhof (son premier départ en CdM après la naissance d’Adèle) où elle a fortement contribué à la 2e place de l’équipe, elle a ensuite payé plusieurs fois ses fautes au tir, le ski était bon. Les erreurs des meilleurs offraient aux outsiders la chance de monter sur le podium. Par contre, cette glorieuse incertitude du sport n’a pas été très glorieuse pour les autres Françaises. Marie Dorin-Habert (32 ans) a accouché d'une fille, dans la nuit de lundi à mardi. Marie a mis le turbo, elle a ainsi amélioré le meilleur temps (celui de Semerenko) de 19"7. Erik Lesser (36) a réussi un sans-faute rapide, il était pourtant relégué à 13 secondes des meilleurs.