Avec le recul, les historiens voient plutôt en lui un soldat qui obéit aux ordres. Fait signalé aussi par J.-J. Confrontées à un sanglant chaos, les autorités sont conduites à séparer les deux communautés[e], ce qui a des conséquences dramatiques pour les nombreux Algériens travaillant dans les quartiers européens. Quand il s’agit des massacres du 5 juillet d’Oran, tout est sujet à caution[112]. Elle est combattue par Jean Monneret. Il y aurait dû y avoir une période de transition de je ne sais combien, quinze jours, un mois où [ou], en tout cas, il aurait fallu qu’on puisse l’assumer avec eux, « aux gendarmes. Au port, sur l’hippodrome et à l’aéroport, dans un invraisemblable chaos, s’entassaient des milliers d’Européens espérant un départ[96],[97]. Pour Jean-François Paya, une confirmation de cette implication ne pourrait que « renforcer la thèse du coup monté par Oujda[23] Â» (par l'état-major général de l'ALN, basé à Oujda, au Maroc). parle-t-on bien des seules victimes européennes ? Avec Ben Bella, il ne reculera devant aucun procédé pour se saisir du pouvoir. Conformément aux dispositions de la loi no 2005-158 du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés, les victimes civiles et les disparus en Afrique du Nord sont désormais associés à cet hommage national. Il n'y a donc pas risque de protestation de la part de l'Exécutif provisoire algérien. Elle aura le devoir d’assister les autorités algériennes ; mais ce sera de l’assistance technique. Jean Monneret suggère que la négociation du général Katz avec le préfet algérien a pu être longue et ardue, et n'aboutir le 5 juillet qu'à des « mesures d'urgence Â». Elle aura le devoir d’assister les autorités algériennes ; mais ce sera de l’assistance technique. Le maintien de l’ordre dans les quartiers périphériques — et notamment musulmans, où ont été emmenées le plus grand nombre des personnes enlevées — reste du ressort de l’ALN[75]. Les opinions divergent quant à la prise d’initiative de la manifestation... Il reste à Oran, le 5 juillet, environ 100 000 Européens[30]. », Témoignages rapportés par Miloud Karim Rouina, thèse de, « Nous avons remonté environ 800 personnes au commissariat central [...] nous emmenions les prisonniers à la Sebkha près du Petit-Lac pour les tirer à la mitraillette. Il est donc à la tête des 18 000 soldats français présents à Oran[ap]. Les chiffres officiels de l’époque (basés sur le premier témoignage du docteur Mostefa Naït, directeur de l’hôpital civil, et par ailleurs membre du FLN[ba]) faisaient état de 25 morts[100]. Cette coloration GPRA de manifestations irrite peut-être les « ultras[u] Â» : selon Jean-François Paya, aucun déploiement de foule n’est prévu en Oranie, bien tenue en main par les benbellistes[20]. Geneviève de Ternant, article « Le 5 juillet... Â» cité. Jordi, J. Monneret et J.-F. Paya. Les attentats — facilités par le fait que les populations sont bien plus mêlées que, par exemple, celles d’Alger — dressent les habitants les uns contre les autres (11 septembre 1961[3]). Ils enlèvent des personnes, et les regroupent. Le rythme des départs d’Oran n’est que de 3 000 par jour. Benjamin Stora, « L’origine de la fusillade est difficile à établir. Le jour du transfert officiel de la souveraineté entre le gouvernement français et le Gouvernement provisoire de la République algérienne une fusillade — dont l'origine est inconnue â€” provoque panique et confusion à la Place d'Armes, lieu de manifestations populaires fêtant l'indépendance. Le mode opératoire en est détaillé par Jean Monneret. On n’y prête guère attention, puisque l’on est familier des coups de feu (depuis le 1er juillet, l’habitude est prise de tirer en l’air pour manifester sa joie[30]). Geneviève de Ternant. Leurs noms n'aurait pas été déclarés parce que restés seuls à Oran, leur familles étant parties avant le 5 juillet, leur déclaration d'absence ne fut révélée qu'ultérieurement en métropole mais sans précision de date. Le massacre n'est pas reconnu, ce qui en fait une discrimination mémorielle. Des musulmans armés se mêlent à la foule[35]. En effet, selon le rapport du général Katz[82], il faut attendre le 6 pour que le préfet accepte que les gendarmes mobiles soient chargés en permanence du maintien de l'ordre dans les quartiers européens[83]. La lutte GPRA-état-major de l'ALN et l'hypothèse du coup monté. 6 Les 12 coups de midi Le 01/11/2020 à 16h22 Jean-François Paya, article « Oran... Â» cité. Mais ils vont plus loin. Pas aux chefs de corps que je ne pouvais toucher Â», « sur demande expresse des autorités civiles, « Non, je n’avais pas d’ordres de Paris à avoir [...] Le maintien de l'ordre m'est retiré, je ne l'ai plus et puis c'est tout, « Je ne pouvais intervenir que sur demande du préfet algérien, « personne ne crut à Oran, même chez les musulmans, « sanguinaire mais minable chef de bande, « raisonnable, toutes évaluations confondues Â», « il y a eu 671 victimes françaises des événements d'Oran (disparus et décédés) Â», Les victimes tuées sur place où enlevées et déclarées "disparues" seraient au nombre de 800 selon JP Chevènement, attaché militaire au consulat d'Oran, dans son ouvrage de 1977. L’OAS ? Dès le 19 mars, le massacre des harkis commence en Algérie[i]. Joseph Katz, entretien accordé à Jean Monneret le. Nul n’est parvenu, à ce jour, à déterminer l’origine du ou des coups de feu. « 12 coups de midi » vidéo. 1. Quartier que tout le monde appelait, depuis toujours, sans que l’on sache pourquoi, « Village-Nègre Â». seront portés disparus. Car une cérémonie est prévue, place d’Armes : l’ALN doit hisser le drapeau algérien sur la façade de la mairie[33]. Folie incompréhensible. Du 13 juin au 1er juillet, le général Katz, commandant le Corps d'armée d'Oran, a reçu d’Alger « vingt notes ou messages[50] Â», parfois contradictoires, restreignant la capacité d’intervention française (en particulier, les notes des 13 et 19 juin de son supérieur direct, le général Fourquet, chef d’état-major en Algérie). À 15 h, l'intervention des gendarmes mobiles est « statique[76] Â» (pas de déploiement, pas de patrouilles). Le général est muet sur les éventuelles tractations, Le lendemain du drame, le docteur Alquié, ancien adjoint au maire, ouvre une permanence à l'hôtel de ville. Eric, le breton alias Fantast'érix. Les accords d’Évian (18 mars 1962) ont fixé la date de cessez-le-feu (19 mars 1962) entre la France et le FLN, ainsi que le principe d’un scrutin d'autodétermination de l'Algérie[g]. Une demi-heure plus tard, à 15 h 30, ordre est donné aux blindés de « rentrer à leurs cantonnements[78] Â». Dans le petit peuple, c’est toujours la peur qui prédomine. En tous cas le général Katz a rétabli l’ordre dès qu’il l’a voulu, c’est-à-dire Ã, « Les ATO semblent en grande partie responsables de l’aggravation des incidents qui ont eu lieu aujourd’hui. Du 26 au 29 juin, près d'une centaine de personnes sont enlevées en Oranie ; puis, du 30 juin au 4 juillet, 30 autres[15]. Néanmoins, l’inquiétude est grande, concernant la poursuite des exactions FLN. Un témoin affirme avoir recueilli des confidences du général Katz, là-dessus. On ignore qui prend l’initiative du massacre d’Européens qui va suivre. Un mouvement de panique s’empare de la foule des manifestants musulmans. De son propre aveu, il est venu à Oran pour prouver qu’il la mérite[57]. La décision finale du Conseil est donc plus restrictive : « L’intervention dite d’initiative ne devra être envisagée pour assurer la protection de nos forces ou celle de nos nationaux que dans les cas de légitime défense ou d’attaque caractérisée[55]. C’est en ce mois d’avril que se déclenche l’exode des Européens d’Oran[k]. Pas de véritable investigation. Il évoque tout d'abord des chiffres de 1962 : cette année-là, Jean-Marie Huille, conseiller technique pour les affaires militaires de Jean de Broglie (alors secrétaire d'État chargé des affaires algériennes), indique dans une note adressée à ce dernier qu'« il y a eu 671 victimes françaises des événements d'Oran (disparus et décédés) Â». Si l'on ignore qui prend l'initiative du massacre, les témoignages font état de la présence d’éléments de l'armée de libération nationale algérienne (en violation des accords d'Évian), d'auxiliaires temporaires occasionnels[b] et de civils algériens, commettant des exactions à l’encontre de pieds noirs et d'Algériens pro-français. Ils bénéficient, en principe, de la garantie de leur personne par les accords d'Évian. Il ne le prévient pas d’une manifestation devant se dérouler le jour de la proclamation de l’indépendance[v]. Le général Katz sort de trois années de « mise au placard Â» pour avoir déplu au pouvoir politique[56]. », La thèse du coup monté est défendue notamment par Jean-François Paya. Sans compter de nombreuses personnes non identifiées sur place, car isolées ou dont la familles étaient déjà parties en France[style à revoir].[réf. Les gendarmes mobiles sont les « forces de deuxième catégorie Â» dont la note du général Fourquet en date du 19 juin (citée ci-avant) autorise l’emploi en cas de risque grave couru par les nationaux. Certains de ces prisonniers sont tués en chemin[47]. Il y eut ce jour-là de nombreux morts européens dont les corps furent retrouvés. Pour mémoire il est diffusé du lundi au dimanche inclus entre 12 et 13 heures sur TF1. Et, au contraire de ce dernier, il est hostile au maintien d’une présence européenne en Algérie[18]. Tous les midis, les Français sont nombreux à regarder le jeu Les 12 Coups de midi, sur TF1, présenté par Jean-Luc Reichmann. Côté algérien, on était en pleine lutte GPRA-ALN de l’extérieur. Journal de marche et d’opérations du Groupement autonome d'Oran, archives de Vincennes. Le, Par opposition aux maquis de l’intérieur. Bruno, le champion des Douze coups de midi, a des rêves plein la tête. Les forces armées françaises attendent plusieurs heures avant de s'interposer. Le service d’ordre et la circulation sont assurés par des ATO en uniforme plus clair, submergés. En revanche, concernant son déroulement ainsi que les enlèvements, les témoins sont unanimes à mettre en cause l’ALN, les ATO et des civils équipés de pistolets et de couteaux[aa]. Il a été passé au FLN qui était incapable de l’assumer[62]. Le 21 juin, lors de la réunion du Conseil des affaires algériennes[al], le général De Gaulle a rejeté l'instruction Messmer autorisant une intervention « d’initiative française Â» (c’est-à-dire non sollicitée par l’Exécutif provisoire algérien)[54]. Dans son ouvrage de 1977 sont amalgamés corps retrouvés et "disparus" au nombte de près de 800 selon Jean-Pierre Chevènement[109] (attaché militaire au consul J Herly) qui furent enfouis, pour dissimulation, au petit lac marécageux à la sortie d'Oran. Depuis le 25 juin, des camions militaires français sillonnent les rues de la ville, diffusant des messages rassurants, promettant protection de l’armée française à la population européenne, l’incitant à ne plus avoir peur, à sortir et à reprendre normalement ses activités[14]. Dans la seule journée du, Jean Herly, consul général de France, dit pour sa part avoir été saisi de 448 plaintes, Des associations de rapatriés parlent de, Pour Jean-François Paya, il s’agirait de près d’un millier de morts, Jean-Pierre Chevènement, préfet d’Oran par intérim, Jean-Jacques Jordi: "épuration ethnique". Certains sont en uniforme (ATO et ALN). Les soldats français restent dans les casernes. Le général Katz tarde en effet à réagir (plusieurs heures s’écoulent entre le début du carnage et l'intervention des forces françaises[aq]). Mohamed Harbi, ancien responsable FLN et historien précise : « Avec la France, la Tunisie et le Maroc, il faut bien manœuvrer. Fouad Soufi, « Oran 1962: 4. “le 5 juillet 1962” Â», sur histoirecoloniale.net, 5 février 2007 (consulté le 12 juillet 2020). Mais 4 au soir elles reprennent[25]. Le capitaine Bakhti informait jusque-là le général Katz (par le canal du commandant de gendarmerie Humbert) de tout ce qui touchait aux démonstrations de liesse. Le JMO (journal de marche et d’opérations) du Groupement autonome d’Oran rappelle à 12 h 15 (un des moments les plus intenses du massacre) que les troupes sont consignées ce 5 juillet[ar]. Le fossé était devenu fosse, où se perdaient les charniers. Il eut lieu le, La mesure sera durcie par l'OAS après le. D'après Jean Monneret, dans les quartiers musulmans, l’ALN, qui a pris une part prépondérante au massacre et aux rapts, va se retourner avec un zèle féroce contre ceux qui l’ont accompagnée dans ces exactions : ATO et civils en armes. Lundi 8 mars 2021, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, Jean-Luc Reichmann a invité sa collègue de TF1, Marie-Sophie Lacarrau, sur le plateau des Douze coups de midi. Il tient une réunion d'organisation à la préfecture, le 28 juin[11]. On trouve dans ce comité des notables européens, dont Roger Coignard, premier adjoint au maire, monseigneur Lacastre, évêque d'Oran, et des membres du FLN comme le capitaine Bakhti, lié Ã, « un rôle essentiel, durant cette période Â», Marins et officiers réclament une hausse des salaires, le paiement des jours fériés, une indemnité de fin de carrière, un treizième mois, une allocation supplémentaire d’ancienneté, une relâche d’au moins dix-huit heures dans les ports entre deux voyages. L'épouvante s'installe. « Accord de cessez-le feu en Algérie Â», « L’arrivée et l’installation des Pieds-Noirs à La Seyne-sur-Mer et dans le Var en 1962 Â», sur www.ldh-toulon.net, « Le 5 juillet 1962 à Oran Â», sur www.ldh-toulon.net, « Témoignage d’un prêtre à Oran Â», sur babelouedstory.com, « Cela se passait le 5 juillet 1962 à Oran Â», sur www.algerie-francaise.org, « Une lettre de ce mystérieux capitaine Croguennec qui sauva de nombreux Oranais... Â» sur garcijl7.pagesperso-orange.fr, « La vérité sur les massacres d’Oran Â», sur lexpress.fr, « L’affaire des Français disparus en Algérie en 1962, après les accords d’Évian Â», sur, « Chronologie : 1962 Â», sur madoui.chez-alice.fr, « L'histoire face à la mémoire : Oran, le 5 juillet 1962 Â», sur www.ldh-toulon.net, « Indigènes Â», sur www.france-catholique.fr, « La tragédie dissimulée : Oran, 5 juillet 1962 Â», sur www.resiliencetv.fr, « Honte à la République Française de 1962 ! » Dès le 23 juin, l'EMIA (état-major interarmées[am]) rédige une instruction précisant que la France n'exerce plus de responsabilité de maintien de l'ordre, sauf menace directe et grave sur ses ressortissants[54]. Jean-Marie Huille obtient ce chiffre en croisant les données des divers rapports fournis après les faits par des responsables français en poste à Oran[bd]. Le massacre suscite le désespoir des Européens, dont l’exode prend alors un tour définitif. Les victimes tuées sur place où enlevées et déclarées "disparues" seraient au nombre de 800 selon JP Chevènement, attaché militaire au consulat d'Oran, dans son ouvrage de 1977[109] ; il y eut 440 plaintes déposées à ce consulat sachant qu'une plainte pouvait recouvrir plusieurs personnes. Mais l’OAS affirme l’avoir abattu le 24 avril[92]. Les bruits les plus divers courent, sur le sort d'Attou. On sait peu de choses de Jean-Germain Croguennec, sinon qu’il fut par la suite colonel des pompiers de Paris et qu’il est mort en 2008. La mise en forme de cette section ne suit pas les recommandations concernant la, La violence, de février 1961 à février 1962, La lutte GPRA-état-major de l'ALN et l'hypothèse du coup monté, Les dispositions encadrant une intervention française, Premiers chiffres (nombre de morts musulmans et européens), Morts et disparus européens à Oran, le 5 juillet, Morts et disparus dans le Grand Oran, du 26 juin au 10 juillet, « L’ALN est présente à Oran. Et il s’avère que de nombreux manifestants sont armés[36]. « Le massacre du 5 juillet d’Oran, écrit Georges-Marc Benamou, semble être un événement clandestin, discutable, fantasmé, et dont seuls les survivants se repassent le souvenir. Dès sept heures, la circulation automobile est perturbée. Au contraire, nous vous garantissons une vie meilleure, « Avec la France, la Tunisie et le Maroc, il faut bien manœuvrer. Avec Ben Bella, il ne reculera devant aucun procédé pour se saisir du pouvoir. des disparus ? Les rapts s’effectuent par le moyen de barrages[5] établis dans la ville par le FLN, notamment dans les quartiers musulmans que doivent traverser des Européens pour se rendre à leur travail — quartiers où les soldats français ne patrouillent plus[6]. En tête, vont les scouts musulmans, aux foulards vert et blanc. On ne peut écarter les images horribles qui ont marqué la fin du Congo belge, deux ans plus tôt. Selon Jean-Jacques Jordi, il ne s'agit là que d'une mise en scène destinée à tromper la presse internationale[86]. Les chiffres aujourd’hui proposés en France concernent presque toujours les seules victimes européennes. Car si ces États apportent leur soutien au GPRA et bloquent l'ALN à l'extérieur, c'en est fini de la coalition benbelliste [...] L'état-major a une vue cynique des choses ; il désire ruiner l'autorité du GPRA. Des chiffres encore plus élevés mais difficiles à vérifier sont parfois avancés. Il y aurait dû y avoir une période de transition de je ne sais combien, quinze jours, un mois où [ou], en tout cas, il aurait fallu qu’on puisse l’assumer avec eux[63] Â». Car, sur Radio-Alger, le GPRA appelle à de grands rassemblements pour le 5 juillet, jour de la proclamation de l’indépendance. À 13 h 15, des zouaves signalent de nombreux enlèvements d’Européens, rue du Lieutenant-Dahan et dans le secteur du cinéma Rex[ag]. Jean-François Paya, « De Gaulle est bien responsable des massacres Â». Il concernait notamment les Juifs du Constantinois. Et la ville, où s'affrontent FLN, OAS, « barbouzes Â» et forces de l'ordre françaises, va rester un champ de bataille jusqu'à l’été 1962[f], les Algériens et les Européens payant au prix fort des stratégies de terreur, de contre-terreur ou de répression. D’autres sont signalés boulevard du 2e Zouaves, rue d’Arzew (rue Général-Leclerc), boulevard de Mascara (boulevard Édouard-Herriot) et boulevard des 40 mètres (boulevard du Corps-Expéditionnaire-Français)[46]. nécessaire]. Il commande le GAOR (Groupement autonome d'Oran) et, à titre provisoire, le XXIVe corps d'armée[ao]. Toutes les infos sur l'étoile mystérieuse du jeu #les12coupsdemidi de TF1 Les habitants du bled, eux-mêmes visés par les enlèvements, se replient sur la ville. Pas question d’égorgements. L’ALN de l’extérieur[o], jusque-là cantonnée au Maroc, commence à entrer en Algérie le 3 juillet[17]. Des soldats de l’ALN, en treillis « léopard Â», sont en effet présents (il pourrait s'agir soit d'hommes de la wilaya V, soit de ceux de l'ALN de l'extérieur dont parle Bruno Étienne : la katiba de Cheir Belkacem). Au contraire, nous vous garantissons une vie meilleure[12]. Le scrutin d’autodétermination a eu lieu, le 1er juillet. C’est ainsi qu'ils conduisent des Européens en cortège au commissariat central, ou vers Petit-Lac[ai] (quartier musulman, au sud-est), où sont pratiqués des assassinats de masse[aj]. Mais le général Katz a pu, au travers des notes du général Fourquet, prendre la mesure de l’hostilité des politiques à toute intervention « d’initiative[an] Â». Aujourd’hui en effet le maître de midi en titre a passé la barre symbolique des 300.000 € de … À Alger, les festivités seront présidées par Benyoucef Benkhedda et Krim Belkacem. Ce qui pourrait expliquer un certain nombre des victimes musulmanes[84]. Bienvenue sur la page officielle de l'émission. ou des musulmans et Européens confondus ? », Avant l'indépendance, le docteur Naït dirigeait les services médicaux du camp ALN Ben M'Hidi, Ã, « Entre le début de la guerre d'Algérie, le, « J'ai bien failli moi-même disparaître dans la tourmente, écrit Jean-Pierre Chevènement, car j'ai été arrêté ce jour-là vers midi par des policiers qu'on appelait, Rapports réalisés par le général Katz, le commandant Humbert de la, « les disparus constituent dans leur très grande majorité des cas de très fortes présomptions de décès Â», « La Nation associe les personnes disparues et les populations civiles victimes de massacres ou d'exactions commis durant la guerre d'Algérie et après le. À 11 h 15[y], un coup de feu d’origine inconnue est entendu, place d'Armes[z]. Le général Katz avance que les gens, ayant entendu Radio-Alger, auraient spontanément décidé de défiler le, L'historien algérien Fouad Soufi fait observer que les milieux intellectuels, scouts musulmans et syndicalistes, Les théoriciens du coup monté, tel Jean-François Paya, souscrivent à cette idée. Il lui montre la fragilité de son statut, défini par des accords d'Évian qui sont remis en cause d'un côté comme de l'autre[az]. Au soir de cette journée, le général de Gaulle apparaît comme prévu à la télévision, et proclame l’indépendance de l’Algérie. Si l'on se fie au journal de marche et d'opérations du Groupement autonome d'Oran, c’est à 14 h 20 que l'ordre est donné de mettre en place des gendarmes mobiles « pour 15 heures Â» en six endroits du centre où ont eu lieu des troubles : square Garbé, devant le palais de justice, place Karguentah, devant le cercle militaire (où les gendarmes mobiles arrivent à 15 h 30[72]), devant la poste centrale et place Sébastopol[73]. Pour ce qui concerne l'intervention des « forces de troisième catégorie Â» (ce que les civils entendent communément par « l’armée Â»), la note dit qu’elle ne peut se faire que « sur demande expresse des autorités civiles[74] Â». Sur la spirale attentats-représailles de septembre à novembre 1961 à Oran, voir Jean Monneret. Leurs deux points de vue s’expriment tour à tour, La coalition des ultras (Ben Bella, état-major général de l’ALN, commandement de la, « il ne fut pas possible d’être fixé Â», Parmi les fidèles du GPRA, on compte les responsables de l’Organisation civile du FLN d'Oran (, Témoignage du commandant Tanant, chef du Service social des armées, reproduit. » Les titres de l'Écho d'Oran donnent à penser que l'heure est à l'apaisement[13]. Mais, concernant un coup monté, on est toujours dans le domaine de l'hypothèse[s]. Jean-François Paya, article « Le, Les Européens d’Oran, qui haïssaient le général Katz (le surnommant « le boucher d’Oran Â»), l’accusaient alors d’avoir temporisé délibérément. Un demi-siècle plus tard, la très grande majorité des personnes enlevées étaient toujours considérées comme disparues[bb]. À ce titre, dans le cadre de la cérémonie nationale du 5 décembre 2006, une plaque[be] a été inaugurée par le Premier ministre, en présence du ministre de la défense et du ministre délégué aux anciens combattants, quai Branly, près du mémorial national de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, pour rappeler la souffrance des familles confrontées aux violences, aux massacres ou aux disparitions[115]. Il s’ensuit une grande disparité dans les chiffres, et des querelles, même au sein de la communauté pied-noir[99]. 979 talking about this. Le 20 avril 2015, Jean-Marc Todeschini, secrétaire d'État aux anciens combattants et à la mémoire, en visite à Alger, qualifie ce massacre de « débordements tragiques[116] Â». LES DOUZE COUPS DE MIDI. Membre du FLN[90], il était chef du renseignement de la zone R4 — zone de Petit-Lac — à Oran[ay].